Entre Novak Djokovic, Rafael Nadal et Roger Federer, le joueur le moins apprécié par les fans et suiveurs du tennis est sans nul doute le Serbe. Il paye sa réputation du joueur sans filtre, ce qui peut plaire, mais surtout ne pas plaire. Après presque 20 ans de carrière, cela semble désormais compliqué de passer outre cette image, et l'ancien joueur vénézuélien Nicolas Pereira a tenté d'expliquer pourquoi le Serbe jouissait d'une telle impopularité par rapport à Federer et Nadal.
Recordman du nombre de tournois du Grand Chelem, Novak Djokovic n'est pas le joueur le plus populaire du circuit. Régulièrement sifflé, notamment à Wimbledon où il est régulièrement pris en grippe, un ancien joueur du circuit principal tente d'en expliquer les raisons.
« Djokovic sera toujours le méchant du film »
Dans une interview accordée au média hispanophone Clay, Nicolas Pereira, ancien numéro 72 mondial estime que : « Djokovic sera toujours le méchant du film, car avec deux super‐héros comme Federer et Nadal il n’y a tout simplement pas de place pour un troisième, et encore moins s’il revient par derrière pour les surpasser en nombre de tournois du Grand Chelem et en nombres en tous genres. Le public à Londres est aussi rigide et puritain que possible. Certes, la raquette brisée contre le poteau du filet ne coexiste pas beaucoup avec l’idée du tennis sur ce court, mais Djokovic est ce qu’il est. C’est un guerrier, un grand battant. »
Tennis : Alcaraz au sommet, le clan Djokovic est sous le choc https://t.co/EqwWzlY6Hg pic.twitter.com/nUp6cAwOcP
— le10sport (@le10sport) August 1, 2023
« Il veut être aimé et aimé »
Nicolas Pereira poursuit : « S’il devait assumer le rôle du méchant, je pense qu’il gagnerait beaucoup plus. Il veut être aimé et aimé. Beaucoup de monde est de son côté, il a certainement beaucoup de followers et de fans. Je pense qu’avec le temps, ils vont lui rendre son dû. Il est comme un Ivan Lendl, si vous pouvez le comparer à une autre légende qui a dominé une époque. Il faut en profiter avec le bien, le mauvais et le laid. Il donne toujours tout. »