Tennis : Djokovic est le GOAT, Nadal dévoile pourquoi !
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Réunis ensemble pour la dernière fois dans une exhibition la semaine dernière en Arabie saoudite, Rafael Nadal et Novak Djokovic ont disputé un duel qui a rappelé quelques souvenirs aux plus grands fans. Quelques jours auparavant, l'Espagnol a révélé qu'il prenait sa retraite, lui dont le corps l'a lâché une nouvelle fois. C'est d'ailleurs sur ce point qu'il se sent totalement dépassé par son plus grand rival, qui a bien récupéré le statut de GOAT.

Après des années autour du débat du plus grand joueur de tous les temps, Novak Djokovic a largement pris l'avantage l'année dernière en réalisant une saison exceptionnelle, portant son total à 24 titres en Grand Chelem. Le Serbe de 37 ans poursuit son aventure de belle manière avec un corps en pleine forme. Rafael Nadal, lui, n'a pas pu tenir la cadence et c'est sûrement ce qui fait la différence.

Djokovic a connu très peu de blessures

Au cours de sa carrière, Novak Djokovic a été très peu souvent blessé et n'a pas dû être éloigné des terrains pendant trop longtemps. C'est un peu le contraire de Rafael Nadal, qui a dû composer avec les pépins physiques quasiment à chaque saison. « Il est celui qui a réussi à rester à l’écart des blessures le plus longtemps. Quand on n’a pas de limitations ou de blessures majeures qui se prolongent dans le temps, cela n’affecte pas seulement le niveau physique, cela génère aussi un niveau mental : une absence de peur de se blesser ou de glisser » confie d'abord le Majorquin dans une interview à AS.

« Ce n’est pas une excuse »

Dans sa carrière, Rafael Nadal a raté de nombreux grands tournois ou a dû jeter l'éponge à cause de son corps trop douloureux. C'est aussi parce que son corps ne tient plus la route qu'il doit ranger les raquettes aujourd'hui. « Djokovic glisse sans peur sur dur, tout comme Carlos le fait aujourd’hui. Parce qu’ils n’ont pas encore peur de le faire et qu’ils peuvent le faire. Je l’ai fait au début de ma carrière, mais bien sûr, quand les choses arrivent, vous ne pouvez plus le faire, alors il y a des limites qui apparaissent en cours de route et vous devez chercher des raccourcis pour continuer à être compétitif d’une autre manière. Cela a permis à Novak de maintenir son niveau physique, tennistique et mental plus longtemps. Ce n’est pas une excuse, c’est grâce à cela qu’il est le meilleur et qu’il l’a vraiment mérité » poursuit-il.

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