Trois mois après la défaite face à la Suisse en finale de la Coupe David, Richard Gasquet est revenu sur cet épisode forcément douloureux dans les colonnes du Parisien.
Trois mois déjà que la France s’est inclinée face à la Suisse en finale de la Coupe Davis et pourtant, le traumatisme demeure pour Richard Gasquet. « Un petit peu, même si le mot est un peu fort... Ç’a été très dur à avaler, de lire ou de se faire rapporter des déclarations tout le temps. Il y a dans le tennis français un climat un peu moyen. Les anciens parlent beaucoup. C’est pas très sain. Une fois ce premier tour gagné, on n’y pensera plus. Mais ce ne sera pas facile », a-t-il confié au Parisien.
« NOAH ? IL FALLAIT QU’IL LE DISE AVANT, MAIS PAS APRÈS »
Et quid des reproches formulés par Yannick Noah, qui estimait que la finale était perdue d’avance ? « Si c’était le cas, il fallait qu’il le dise avant, mais pas après. On s’est préparés à mille pour cent. Il nous a manqué deux gros matchs à Jo et moi. Ça ne vaut pas pour Gaël, qui est spécial. » Balayé par Roger Federer dans le troisième simple, que pense-t-il des révélations de Stan Wawrinka sur la nouvelle alerte au dos du maestro pendant ce match ? « Je ne l’ai pas vue en tout cas, sinon il n’y aurait pas eu ce score-là (NDLR : 6-4, 6-2, 6-2). S’il a eu une alerte, elle n’a pas dû être trop sévère... C’est étonnant, mais avec Federer tout peut se passer ».