Francesca Schiavone a renversé les pronostics en remportant la finale de Roland-Garros devant Samantha Stosur (6/4 7/6). C'est la première fois qu'une Italienne gagne un tournoi du Grand Chelem.
«Nothing is impossible». Le clan et les supporters de Francesca Schiavone avaient misé sur un slogan connu de tous pour porter leur favorite vers les sommets du tennis italien. Ils ont réussi, la Milanaise méritant largement son titre à Roland-Garros après avoir fait déjouer la puissance de Samantha Stosur en finale ce samedi sur le Court Philippe-Chatrier. «C’est le plus beau jour de ma vie», avoue Francesca Schiavone. «Françoise Savon», comme on dit de l’autre côté des Alpes, sent donc bon le parfum de la victoire. Mais le début de son labeur commence à peine. D’une part parce que lundi, elle sera n°6 mondiale et devra cravacher pour rester dans le Top 10. Ensuite, parce qu’elle devra forcément accomplir la promesse qu’elle a lancée après sa demi-finale victorieuse devant Elena Dementieva. «Si je gagne Roland-Garros, je vais prendre toute la terre battue qui est ici et je l’embarquerai avec moi».
Des crampes aux doigts Une remorque chargée à ras bord sur plusieurs allers-retours Paris-Milan, avec des voyages étalés sur plusieurs jours, devrait faire l’affaire. Le chèque rondelet de 1 120 000 euros consacrée à la lauréate du Grand Chelem parisien suffira amplement. Avec du courage, ce dont le championne italienne ne manque pas, la stratégie devrait fonctionner à une condition supplémentaire : que Schiavone prenne un rendez-vous chez un bon kinésithérapeute pour régler les soucis qu’elle a aux mains. «Ces derniers jours, j'ai dû laisser mon téléphone portable dans ma chambre, rigole-t-elle. J'avais des crampes aux doigts, je devais répondre aux SMS». Un conseil Francesca, coupe ton portable. Dès maintenant.