Roland-Garros : Pluie, programmation... La première semaine mouvementée !
Alexis Poch -
Journaliste
Titulaire d'un Master en journalisme sportif, je suis tombé amoureux du tennis dès l'enfance et j'ai toujours aimé lire les belles histoires de ce sport. Aujourd'hui, je souhaite les raconter, profiter de ma passion à fond et être au plus proche des as du circuit.

Chaque édition de Roland-Garros est unique en son genre. Contrairement à l'année dernière où il n'y a pas eu un jour de pluie, le tournoi a été la cible du mauvais temps depuis le début, malgré un beau démarrage lors des qualifications. Manteaux, vestes, mouchoirs et même plaids sont devenus les nouveaux alliés des spectateurs qui viennent toujours en nombre malgré les difficultés climatiques. Le problème est que cette pluie a causé d'importants dégâts dans la programmation, créant malheureusement des inégalités entre les joueurs.

La deuxième semaine du tournoi a commencé et elle devrait être plus facile que la première. D'abord parce que les matches seront protégés par les toits du Philippe-Chatrier et du Suzanne-Lenglen si jamais il y a besoin, et ensuite parce que les conditions climatiques devraient évoluer dans le positif. Dimanche, les spectateurs ont applaudi à l'apparition des premiers rayons de soleil, encore un indice que la pluie a fini par épuiser tout le monde.

Une édition très perturbée

En milieu de semaine, Amélie Mauresmo semblait désespérée face à la situation en pensant au fait qu'avant, il n'y avait pas de toit et qu'une journée entière pouvait être reportée au lendemain. Il est clair que sans la possibilité de jouer sur les courts centraux, le tournoi n'aurait pas du tout avancé. Mais pour rattraper le retard pris sur les courts annexes, il a fallu faire des choix samedi. C'est pour cette raison que même la programmation des courts principaux a été changée, obligeant Novak Djokovic à démarrer son match à 22h30 face à Lorenzo Musetti

Un tournoi dans le tournoi ?

La programmation a donc fait beaucoup parler à la suite de la journée de samedi mais il ne faut pas oublier que les joueurs comme Novak Djokovic et Carlos Alcaraz par hasard ont la chance de jouer tous leurs matches sur le Philippe-Chatrier et ils n'ont pas été interrompus par la pluie, comme cela a été le cas pour un grand nombre de rencontres. « Il y a clairement deux tournois différents, puisque les joueurs les mieux classés ont l’habitude de jouer sur ces courts. Ils ont des programmes routiniers, des matchs normaux, pas des matchs qui commencent et qui s’arrêtent tout le temps. J’attendais avec impatience le fait de gagner assez de matchs pour être sur un grand court » a par exemple déclaré Alex de Minaur, qui va défier Daniil Medvedev en huitièmes de finale.

Une équité difficile à respecter

Forcément, quand il y a des joueurs qui peuvent continuer à jouer le tournoi malgré la pluie, cela crée un bouleversement car ceux qui n'ont pas cette chance se demandent s'ils pourront finir leur partie sans interruption. En disputant un duel acharné face à Lorenzo Musetti jusqu'à 3 heures du matin, Novak Djokovic a tout de même mis en danger la suite de son tournoi. L'organisation d'un tournoi du Grand Chelem est tout sauf simple...

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