Roland-Garros : Le gouvernement Macron le recadre, Djokovic en rajoute une couche
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Avec sa nouvelle prise de position, concernant cette fois le Kosovo, Novak Djokovic fait encore polémique. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a recadré le Serbe engagé à Roland-Garros, jugeant son message « inapproprié », mais cela n’a pas empêché ce dernier d’en rajouter une couche mercredi en conférence de presse.

Après ses positions sur la vaccination en pleine crise du Covid-19, Novak Djokovic fait encore parler de lui. Après sa victoire lundi contre Aleksandar Kovacevic (6-3, 6-2, 7-6 [1]) au premier tour de Roland-Garros, le Serbe a affiché au public son opinion politique concernant le Kosovo, alors que les tensions entre les deux pays se sont accentuées, la Serbie contestant l’indépendance autoproclamée du Kosovo, ancienne province serbe, depuis 2008. « Le Kosovo est le cœur de la Serbie. Stop à la violence », avait écrit Djokovic sur l’objectif de la caméra, en cyrillique. Un message dénoncé par Amélie Oudéa-Castéra.

Oudéa-Castéra recadre Djokovic

Invitée de France 2, la ministre des Sports a estimé mercredi que le message de Novak Djokovic, qu’elle qualifie de « militant » et « très politique », n’était « pas approprié ». « La directrice du tournoi a pu échanger avec lui, avec son entourage, il ne faut pas que ça recommence », a fait savoir Amélie Oudéa-Castéra.

« C’est ce que je pense »

Pour autant, Novak Djokovic n’a pas revu sa position. Après sa victoire au deuxième tour contre Marton Fucsovics (7-6 (2), 6-0, 6-3), le Serbe a maintenu ses propos : « Je pourrais le répéter, mais je ne le ferai pas. Beaucoup de gens ne sont pas d’accord, mais moi, c’est ce que je pense », a fait savoir le numéro 3 mondial, lâchant un « pas de commentaire » au moment d’être interrogé sur les déclarations de la ministre.

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