C'est sans doute la plus grosse surprise de ce début de Roland-Garros. Daniil Medvedev, numéro 2 mondial, s'est incliné face à Thiago Seyboth Wild, 172ème joueur mondial, dans une bataille de tous les instants. Après 4h15 de jeu, le Russe a finalement craqué au bout de la cinquième et dernière manche. Une désillusion qui n'en est pas vraiment une selon le principal intéressé.
La terre battue et Daniil Medvedev ce n'est toujours pas ça. En tout cas à Roland-Garros. Même si son coach a expliqué que son poulain avait fait « sauter les verrous » sur terre battue suite à son titre à Rome, le Russe continue malgré tout à ne pas aimer cette surface pour tout ce qu’elle représente au final.
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— le10sport (@le10sport) May 30, 2023
Medvedev prend la porte
Quelques minutes après sa défaite à Roland-Garros en cinq sets 7–6, 6–7, 2-6, 6–3, 6–4, Daniil Medvedev n'a pas mâché ses mots en conférence de presse : « À chaque fois que la saison sur terre battu se termine, je suis heureux. Je suis donc heureux. Je suis heureux à nouveau. Peu importe que ce soit en quart de finale, au quatrième tour ou au premier tour. Aujourd’hui, j’ai eu du vent, un court sec, j’ai eu une « bouchée » de terre battue depuis probablement le troisième jeu du match, et je n’aime pas ça. Je ne sais pas si les gens aiment manger de la terre battue, en avoir dans leur sac, dans leurs chaussures, les chaussettes. Peut‐être que certaines personnes aiment ça. Moi, je n’aime pas ça. Je suis heureux de l’avoir terminée. Il va falloir que je prenne un bon congé. Il faut trouver des points positifs ».
Une ambiance hostile
Lors de son match, Daniil Medvedev a également dû faire face à quelques sifflets de la part du public parisien. A ce propos, le Russe a lâché : « L'ambiance était bonne. Le seul truc, c'est quand j'ai demandé à l'arbitre de venir vérifier une marque, que je voyais très proche, a-t-il expliqué. Je discutais juste avec elle, voir comment elle l'avait vue et je me suis fait huer pour je ne sais quelle raison. Donc je leur ai juste demandé de la fermer, c'est tout. Je discutais avec elle, pas avec eux. Mais sinon, tout s'est bien passé ». Une dernière phrase au sens ironique, peut-être, mais Daniil Medvedev n'est pas du genre à se trouver des excuses.