Sur le central de Roland Garros, le spectacle est permanent sur le cours (grâce notamment à la tenue de Venus Williams). Mais, il l'est également dans les tribunes. Si on lève bien les yeux, on assiste à des scènes amusantes, parfois cocasses. Des grosses lunettes de Bachelot, à la discrétion d'El Mago.La culotte de Venus Williams, le jeu de Federer et le match (écourté) de Tsonga attirent du beau monde. Les peoples affluent ce dimanche dans les travées de Roland-Garros.
Aux premières loges, la Ministre de la Jeunesse, de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot, que tout le monde a reconnu malgré ses grosses lunettes noires (rappel : il fait gris à Paris). Une star parmi les stars. La Ministre a pu même savourer sa notoriété grâce à un « Allez Roselyne » descendu des tribunes. Un encouragement qui a beaucoup amusé la Ministre. En revanche, on n’est toujours pas sûr que Mme Bachelot soit une passionnée de tennis vu qu’elle a passé son temps à regarder son téléphone portable. Heureusement, en hôte attentionné, Jean Gachassin, le président de la Fédération Française de Tennis veille à ce que la ministre comprenne tout ce qui se passe. Jeannot est un grand bavard et ne manque pas d’expliquer tous les points aux gens qui l’entourent. Parmi eux se trouvent également Eric Woerth, le ministre du travail, ainsi que le journaliste Patrick Poivre d’Arvor.
El Mago en solo Les sportifs sont bien évidemment au rendez-vous de la porte d’Auteuil. Gilles Simon est à Roland Garros pour soigner sa blessure. Il en a profité pour discuter longuement avec ses parents en début d’après-midi attablé restaurant réservé aux joueurs.
Dans les tribunes, au milieu du public, esseulé, Juan Martin Hernandez profite du match de Roger Federer. Le nouveau joueur du Racing Metro 92 est un fan du numéro 1 Mondial qu’il prend en photo avec son portable. Incognito, le demi d’ouverture des Pumas est étrangement seul. El Mago est discret mais reste disponible pour les enfants qui viennent lui demander un autographe. Sans ça, personne ne l'aurait reconnu. On appelle ça la simplicité argentine.