Débarqué de Marseille à Dubaï la nuit précédant son entrée en lice contre Marcos Baghdatis, Jo-Wilfried Tsonga était cramé mais s’est imposé. Le Manceau a quelques secrets bien gardés.
Mâché par les blessures au début de sa carrière, Jo-Wilfried Tsonga est devenu un guerrier qui a pris l’habitude de ne jamais se plaindre. L’enfer, il sait trop ce que c’est. A Dubaï, ne comptez donc pas sur lui pour ouvrir le cahier de doléances. Débarqué de l’Open 13 de Marseille la nuit précédant son entrée en lice à Dubaï face à Marcos Baghdatis, qu’il a réussi à dominer en deux sets (7/6 6/4), le tout frais n°5 mondial a expliqué ses difficultés rencontrées dans l’avion, durant un voyage de 7 heures.
Bas de contention Chez lui, ce moyen de locomotion est assez handicapant. « J’ai hérité de mon père une sorte d’aérophagie des jambes, a-t-il avoué dans L’Equipe. J’ai beau mettre des bas de contention, je gonfle. Normalement, je ne joue jamais le lendemain d’un vol. Mais là, je n’avais pas le choix ». Un colosse de sa trempe avec des bas, ça doit être drôle.