Djokovic, Nadal... Le «meilleur joueur du monde», c'est lui
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Auteur d’un Open d’Australie éblouissant, Novak Djokovic affrontera Stefanos Tsitsipas en finale ce dimanche. En cas de victoire, le Serbe égalera Rafael Nadal avec 22 titres du Grand Chelem remportés. Malgré tout, pour Boris Becker, Novak Djokovic est déjà « le meilleur joueur du monde ». 

Novak Djokovic est à un match de recoller au palmarès en Grand Chelem de Rafael Nadal. En cas de victoire dimanche face à Stefanos Tsitsipas, le Serbe aura remporté 22 tournois majeurs, soit autant que l’Espagnol, éliminé dès le deuxième tour de cet Open d’Australie. Une opportunité exceptionnelle pour Novak Djokovic qui, la saison dernière, avait dû faire l’impasse sur la quinzaine australienne et l’US Open en raison de son refus de se vacciner.

Djokovic doit vaincre Tsitsipas

Revenu à son meilleur niveau, Novak Djokovic devra faire tomber Stefanos Tsitsipas qui cherche lui à remporter son premier titre du Grand Chelem. Gêné sur cet Open d’Australie par quelques problèmes physiques, Djokovic est toujours aussi serein sur le court. Boris Becker voit les choses de la même manière, il considère même le Serbe comme « le meilleur joueur du monde ». 

«Il est surmotivé»

« Il porte encore son strap à la cuisse, mais pour moi, c’est plus un rituel qu’autre chose désormais. Ça fait partie de sa routine de cette quinzaine. Mais les quatre‐cinq derniers matches ont été bons, donc c’est simplement le fait de garder sa routine. Il est surmotivé. Je sens dans ce tournoi le Novak qui a envie de montrer à tout le monde qu’il est toujours le meilleur joueur du monde. Et il est très bien parti pour le faire. Pour lui, c’est un fardeau psychologique. Il évolue sous une énorme pression ici en Australie. Les yeux du monde entier sont fixés sur lui. Il clive, il divise, certains l’adorent, d’autres le détestent. Mais il faut lui témoigner du respect, quoi qu’il arrive », a lâché Boris Becker dans des propos relayés par We Love Tennis.

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