Comment papa Rezai fout le bordel
La rédaction

Arsalan Rezaï a accusé des individus de manipuler sa fille Aravane depuis qu'elle a décidé de ne plus s'entraîner sous sa tutelle. La WTA prend les accusations très au sérieux.

Le retour en grâce d’Aravane Rezaï n’est décidément pas prévu pour le moment. Hors-jeu au niveau tennistique, la Française d’origine iranienne doit maintenant gérer le cas Arsalan. Dimanche, son père, qui ne supporte pas d’avoir été évincé par sa propre fille, a en effet accordé une interview exclusive au JDD et a balancé un gros pavé dans la mare. « J’ai peur pour elle. Aujourd’hui, on lui sourit, les portes s’ouvrent. Mais il y a des charognards autour d’elle. Ils la manipulent. Il semblerait que Mansour Bahrami ait beaucoup parlé aux journalistes. Je le tiens d’Aravane. Bahrami essaie de lui donner des conseils, mais c’est un profiteur ». Croisé au Players Lounge de Roland-Garros, l’intéressé refuse toute évocation du sujet. Se sentant indirectement visés, les dirigeants de la WTA, eux, n’ont pas tardé à réagir par la voie d’un communiqué.

La WTA prend l'affaire au sérieux
« La santé et la sécurité de nos joueuses est la priorité numéro un de la WTA et nous sommes concernés par le bien-être d'Aravane Rezaï, expliquent-ils. Les propos de Monsieur Rezaï sont faux. Une enquête concernant une menace au bien-être d'Aravane Rezaï en janvier est en cours, nous ne sommes donc pas en position de faire d'autres commentaires. » La suite au prochain numéro.