XV de France : Galthié va se faire voler une pépite ?
Axel Cornic

Avec un nouveau quadriennat qui va l’emmener jusqu’à la Coupe du monde 2027, Fabien Galthié souhaite trouver du sang neuf pour son XV de France, surtout à des postes précis. C’est le cas à celui de pilier droit, actuellement occupé par un Uini Atonio qui a fêté ses 34 ans le 26 mars dernier et dont la succession pourrait être compliquée.

Le vivier de talents français est immense et pas mal de pays à travers le monde nous l’envient. Pourtant, Fabien Galthié rencontre des sérieux problèmes à des postes clés et l’exemple parfait est celui de pilier droit. Car si Uini Atonio semble vouloir continuer pendant quelques années encore après être sorti d’une éphémère retraite internationale, on ne peut pas dire que le XV de France peut compter sur des remplaçants de très haut niveau.

Qui pour prendre la succession d’Uini Atonio ?

Il y en a un qui a commencé à montrer le bout de son nez lors du Tournoi des 6 Nations 2024 et qui pour le moment semble être la seule solution : Georges-Henri Colombe. C’est simple, l’ancien crack du Racing 92 est considéré comme le clone d’Uini Atonio, dont il est d’ailleurs le coéquipier avec le Stade Rochelais. Attendu depuis son plus jeune âge, il semble enfin être arrivé à maturité à 25 ans et certains observateurs assurent que Galthié doit miser sur lui et lui laisser le temps d’éclore à l’ombre de son illustre aîné. Au sein du staff tricolore on a pourtant d’autres idées assez surprenantes !

Pas de France pour Merkler, mais l’Angleterre...

L’Équipe ou encore Midi Olympique, ont en effet évoqué un intérêt prononcé de Fabien Galthié et surtout de William Servat, entraîneur en charge des avants, pour Joel Merkler. Extrêmement précieux pour le Stade Toulousain lors de la période des doublons pendant le 6 Nations, le pilier droit de 22 ans a réalisé des prestations très abouties… mais on ne le verra jamais sous les couleurs du XV de France. Celui qui a déjà porté le maillot de l’Espagne à sept reprises peut en effet choisir une autre sélection, mais seulement s’il est né dans le pays, si l’un de ses parents y est né ou si l’un de ses grands-parents y est né. Or, Merkler n’a rien de tout cela, mais a un père né outre-Manche, avec l’Angleterre qui pourra donc le sélectionner à partir de novembre 2025.

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