XV de France : «Une douleur», le clan Galthié est encore traumatisé !
Jean de Teyssière

En octobre dernier, le XV de France a été éliminé de sa Coupe du monde, au stade des quarts de finale, face à l'Afrique du Sud. Les hommes de Fabien Galthié pensaient pourtant avoir toutes les cartes en main pour aller au moins jusqu'en finale. Le retour à la réalité a été brutal pour l'ensemble des membres du XV de France et cinq mois après, William Servat, l'entraîneur des avants, évoque toujours avec douleur cette élimination.

Le XV de France s'est remobilisé durant le tournoi des 6 Nations en terminant deuxième derrière les invincibles irlandais. Le premier de la compétition face au XV du Trèfle s'est d'ailleurs très mal passé avec une humiliation (17-38). Mais les Bleus ont bien terminé le tournoi avec une belle victoire face à l'Angleterre (33-31) mais qui n'effacera jamais la douleur de l'élimination en quart de finale de la Coupe du monde.

«C'est une douleur qui ne passera jamais»

Dans un entretien accordé à Midi Olympique, William Servat, l'entraîneur des avants du XV de France est revenu sur la défaite face à l'Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe du monde : « Oui, l'aventure s'est arrêtée... La veille, Fabien avait donné un planning pour la semaine à venir et avait dit: "on se séparera peut-être lundi matin". Cela nous paraissait invraisemblable. On avait l'impression d'être sur ce chemin qui ne s'arrêterait jamais. Et ça s'est arrêté d'un coup sec. Ce fut très dur. C'est une douleur qui ne passera jamais. Ce match-là est dans les mémoires. L'événement était tellement grand que ça nous a beaucoup touchés. On n'avait pas besoin de se cacher car on n'avait pas honte de ce qu'on a fait. On se cache quand on faillit. Sur l'engagement et la volonté, personne n'a failli. »

«Perdre en quart de finale de Coupe du monde, c'est passer à côté»

« Mais... On est passé à côté. Perdre en quart de finale de Coupe du monde, c'est passer à côté, avoue Servat. Ce qui a manqué ? Peut-être, sur la fin, un peu plus de combat pour rester proche de la ligne, ne pas perdre un ballon ou deux. Il y a eu plein de faits de jeu. C'est un match où il y a trois essais sur trois jeux au pied adverses, cela n'arrivera peut-être plus jamais dans l'histoire du rugby. C'est arrivé ce jour-là. Thomas Ramos qui s'est fait contrer sur une transformation aussi loin de la ligne, je pense que ça n'arrivera plus jamais non plus. »

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