Christophe Moni, ancien joueur du RCT, a avoué comprendre la colère de Mourad Boudjellal à l’encontre de Fabien Galthié et Bernard Laporte.
Alors qu’ils semblaient prêts à marcher main dans la main, un premier couac s’est récemment vérifié entre Mourad Boudjellal et BernardLaporte. Le président du RCT a en effet poussé un coup de gueule à l’encontre du président de la FFR et de Fabien Galthié, futur sélectionneur du XV de France, qui souhaite lui piquer son préparateur physique Thibaut Giroud. « Que les choses soient claires. S’il faut faire la guerre, on fera la guerre et je n’hésiterais pas une seconde » a assuré le Toulonnais. « La guerre, c’est Scarface : tu tires jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne qui bouge ».
« Galthié n’est pas encore en fonction qu’il y a déjà un premier couac dans la communication »
Pour Christophe Moni, la colère de Mourad Boudjellal est compréhensible. « Mourad Boudjellal a raison d’être en colère. Fabien Galthié n’est pas encore en fonction qu’il y a déjà un premier couac dans la communication » a expliqué l’ancien du RCT, sur Eurosport. « Sur la forme, c’est inacceptable. On peut comprendre la colère du président du RCT. Si tu veux de bonnes relations entre la Fédération et les clubs, tu commences déjà par bien faire les choses avec le club chez qui tu veux prendre le préparateur physique. Mais là, le staff n’est même pas en place que la forme n’est déjà pas bonne. Raphaël Ibanez va peut-être venir dans le staff pour faire tampon justement et essayer d’édulcorer un peu les relations. Mais c’est vrai que c’est très surprenant cette manière de procéder ».