Dans un entretien accordé à La Provence, Mourad Boudjellal est revenu sur la relation qu’il entretenait avec Bernard Laporte, et assure qu’il n’a aucune animosité envers le président de la FFR.
Entre Mourad Boudjellal et BernardLaporte, la relation n’a pas toujours été au beau fixe. Le président du RCT a notamment été agacé par le fait que ThibaultGiroud, préparateur physique à Toulon, fut enrôlé par la FFR afin d’intégrer le staff du XV de France. « Que les choses soient claires. S’il faut faire la guerre, on fera la guerre et je n’hésiterais pas une seconde. La guerre, c’est Scarface : tu tires jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne qui bouge », avait notamment déclaré Boudjellal. Mais dans un entretien accordé à La Provence, le président toulonnais assure n’avoir aucune animosité envers BernardLaporte, mais s’interroge tout de même sur le fonctionnement interne à la FFR.
« Je ne pourrai jamais être ennemi avec Bernard Laporte »
« Je vais le revoir le 4 juillet, à l’occasion d’une conférence à Paris sur le sport et le mécénat. On verra si on se fait la bise, si on se serre la main ou si on s’ignore. En tout cas, moi, a priori, je lui ferai la bise. Il m’a téléphoné plusieurs fois, j’ai raccroché, car pour ne pas l’insulter, j’ai préféré ne pas répondre. Je ne pourrai jamais être ennemi avec Bernard Laporte. J’avais prévu de dire du mal de lui et je n’ai pas réussi à sortir la première consonne. Il doit être moins clanique, pense Mourad Boudjellal. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas avec lui qu’on est contre lui. Et ce n’est pas parce qu’on est copain avec lui qu’on est bon. Le jour où il sera capable de faire la différence, il sera le meilleur à ce poste. C’est un très bon président de Fédération, mais il peut être exceptionnel », a confié Boudjellal.