Alors que Romain Ntamack n’avait pas caché sa volonté de prendre part à la tournée estivale du XV de France en Nouvelle-Zélande, le désir du joueur du Stade Toulousain est visiblement tombé à l’eau. En raison de son genou, il aurait dû renoncer. Ntamack va donc passer à côté d’un grand moment que son père, Emile Ntamack a lui eu la chance de connaitre. Pour l’ancien joueur du XV de France, c’était un rêve qui se réalisait.

D’ici quelques semaines, Fabien Galthié et le XV de France s’envoleront pour la Nouvelle-Zélande afin de disputer 3 rencontres face aux All Blacks. Une tournée estivale qui suscite forcément un très gros intérêt les internationaux. Ainsi, Romain Ntamack avait été l’un des premiers à faire part de son envie d’aller en Nouvelle-Zélande avec les Bleus. Une expérience qui a été particulière à vivre pour Emile Ntamack, père du joueur du Stade Toulousain, qui a eu la chance de connaitre une tournée sur les terres des All Blacks.
« La Nouvelle-Zélande, c’est du domaine du rêve »
Pour Midi Olympique Magazine, Emile Ntamack s’est exprimé sur ce que représente une tournée en Nouvelle-Zélande. L’ancien joueur du XV de France a alors confié : « Pour tout joueur, c’est le pays du rugby. C’est la référence. On a tous été bercé par cette équipe des All Blacks, ses légendes, ses joueurs. Même si aujourd’hui on peut dire que des nations les ont rattrapés et qu’ils ne sont plus aussi dominants qu’avant. Mais la Nouvelle-Zélande, c’est du domaine du rêve. Y aller et jouer contre ces mecs là, c’est un test grandeur nature et une vraie fierté. Là, on voit où on en est. En face, ce sont des idoles, par rapport à ce qu’ils représentent ».
« On se rend vite compte que le rugby est central »
Emile Ntamack a ensuite fait savoir : « En 1994, on a eu de la chance de partir sept semaines et demie. Cela durait une vie. On a pu s’imprégner pleinement de la culture. On vivait dans des endroits différents, on bougeait régulièrement et on visitait tout le pays avec les particularité s des villages et des villes moyennes. On a vu des endroits où, localement, la concentration maorie était plus importante ou des grandes villes comme Auckland, où le melting pot était forcément plus présent. Je me rappelle des références aux traditions dans les universités, les écoles, les collèges. Là, on se rend vite compte que le rugby est central. C’est une culture, une façon de vivre, une philosophie de vie même ».