Samedi en Irlande, le XV de France dispute un choc qui pourrait permettre aux Bleus de continuer à croire à une victoire dans le Tournoi des VI Nations. Pour l'occasion, Fabien Galthié pourra compter sur Romain Ntamack qui fait son retour de suspension et sera donc aligné dans la charnière aux côtés d'Antoine Dupont. La relation entre les deux Toulousains pourrait d'ailleurs semer la panique en Irlande.
Suspendu pour le deux derniers matches du Tournoi des VI Nations, Romain Ntamack fera son grand retour samedi en Irlande pour le choc de la compétition. L'occasion pour le XV de France de se relancer dans la course à la victoire finale, tandis que pour les Irlandais, une victoire ouvrira la porte au Grand Chelem. Mais selon Jonathan Wisniewski, aujourd'hui consultant sur Canal+. la relation entre l'ouvreur toulousain et son coéquipier Antoine Dupont sera déterminante et doit déjà donner des sueurs froides aux Irlandais.
«Quand t'es irlandais, que tu regardes la compo d'équipe...»
« Quand t'es irlandais, que tu regardes la compo d'équipe et que tu vois Ntamack revenir pour un match décisif malgré cinq semaines sans match, tu dois quand même te dire que les Bleus ont de sérieuses certitudes. Ça veut dire que le sélectionneur n'a pas de doutes, qu'il connaît son quinze de départ, son ouvreur titulaire, son arrière. Et qu'il veut que ce quinze type-là, lancé sur la route de la Coupe du monde en Australie de 2027, se mesure à ce qui se fait de mieux au monde. Ce signal fort envoyé aux autres pays du rugby ne doit pas baigner d'optimisme les Irlandais », estime l'ancien ouvreur du LOU dans les colonnes de L'EQUIPE, avant de revenir sur la relation entre Romain Ntamack et Antoine Dupont.
«En reprenant Romain, tu recrées ce lien 9-10-15 qui fait le bonheur du Stade Toulousain»
« Ce trio, c'est une des grosses fondations de tous les titres de Toulouse. Quand t'as deux centres (Barassi et Moefana) et deux ailiers (Penaud et Bielle-Biarrey) puncheurs comme actuellement en sélection, c'est quand même bien d'avoir trois mecs en même temps sur le terrain qui soient capables d'animer, de varier, et d'aller les chercher au pied ou à la main », ajoute Jonathan Wisniewski.
Un avis partagé par Érik Bonneval, désormais consultant sur beIN SPORTS après avoir été international français. « Pour accélérer le jeu en position de premier attaquant, un coup t'auras Romain, un coup t'auras Thomas, parce que les deux permutent en permanence. En fait, en reprenant Romain, tu recrées ce lien 9-10-15 qui fait le bonheur du Stade Toulousain. Les mecs se trouvent les yeux fermés. Dès que l'un est en retard, t'as l'autre qui arrive et le jeu s'anime sans cesse. Contre les Irlandais, on aura besoin de cette connivence », estime-t-il dans les colonnes de L'EQUIPE.