Il quitte le XV de France et valide son remplaçant !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Nommé à la tête du XV de France pour succéder à Guy Novès, Jacques Brunel sera resté moins de deux ans à son poste avant de céder la place à Fabien Galthié, à l’issue du Mondial au Japon. Interrogé sur cette expérience, l’ancien sélectionneur est revenu sur son départ, tout en validant le choix menant à l’actuel boss des Bleus.

Avec Fabien Galthié, le XV de France s’est métamorphosé et joue désormais les premiers rôles, ambitionnant de décrocher son premier sacre mondial à domicile. Les Bleus reviennent de loin, l’actuel sélectionneur succédant à Jacques Brunel qui avait achevé son mandat avec un bilan raté de 10 victoires en 23 matches. Interrogé par Eurosport, celui-ci est revenu sur son départ et valide la décision de la FFR concernant Fabien Galthié, son successeur.

« Que je laisse la main, c’était évident »

« Quand Fabien l’a appris, il a été surpris qu’on lui propose le poste. Mais en même temps, ça paraissait complètement logique, c’était le sens de l’histoire. Moi je n’étais pas voué à rester en équipe de France. Que je laisse la main, c’était évident. C’était ma quatrième Coupe du monde, j’étais venu dans une période particulière, pour dépanner après l’éviction de Guy Novès. Je savais que je n’étais pas là sur la durée, confie Jacques Brunel. J’étais surtout satisfait du choix de la Fédération. Je savais que Bernard Laporte avait contacté plusieurs entraîneurs pour ce poste. Mais Fabien, c’était la meilleure solution, le bon homme au bon endroit. De par son expérience et sa connaissance du milieu. En plus, il avait déjà postulé à l’équipe de France en 2015, après la Coupe du monde précédente. C’était quelque chose qu’il voulait. »

« Je n’avais aucune ambition pour après cette Coupe du monde donc ça s’est fait naturellement »

« Fabien, c’est quelqu’un que je connais très, très bien, poursuit Brunel. Je l’ai entraîné pendant six ans à Colomiers. On s’est ensuite côtoyé longtemps en équipe de France. On a une relation particulière. Donc cette transition s’est très bien passée. Je n’avais aucune ambition pour après cette Coupe du monde donc ça s’est fait naturellement. Il est très exigeant sur certains aspects et novateur sur la manière d’aborder le jeu. Mais ce n’est pas étonnant. C’est un ancien demi de mêlée. Les n°9 sont à la construction du jeu, c’est logique de le retrouver dans ce rôle qui lui va si bien. » 

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