Il affronte le XV de France et reçoit une demande inattendue
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Vendredi soir, le XV de France affronte l'Italie pour le dernier match de groupe. Un match qui s'annonce d'ores et déjà très particulier pour Ange Capuozzo. L'ailier italien évolue effectivement au Stade Toulousain et est né en France, à Grenoble. Par conséquent il reconnaît avec humour qu'il a croulé sous les demandes de billets pour assister à ce match. 

Pour assurer sa qualification pour les quarts de finale, le XV de France n'aura pas le droit à l'erreur contre l'Italie vendredi soir pour son dernier match de poules. Une rencontre qui sera forcément particulier pour Ange Capuozzo. L'ailier italien évolue en effet au Stade Toulousain, mais surtout, il est né à Grenoble, à quelques kilomètres seulement de Lyon, où se disputera le match. Par conséquent, il a réussi de nombreuses demandes de billets dans son entourage comme il s'en amuse dans une interview accordée au Midi-Olympiques.

Capuozzo a du repousser des demandes de billets

« Alors, pour être honnête, j’ai pris le parti de ne décevoir personne : chacun se débrouille ! (rires) J’avais évidemment quelques places pour mes proches, comme n’importe quel joueur, mais j’ai eu tellement de sollicitations que je ne peux pas satisfaire tous ceux qui m’en ont demandé. Pour trouver des places, on a beau être joueur, on n’a pas d’autre moyen de s’en procurer que le grand public. Vous imaginez l’industrie et l’énergie que l’on pourrait y laisser… Or, avant ce match, je n’ai pas du tout envie d’en gaspiller », révèle Ange Capuozzo, avant de s'enthousiasmer pour Louis Bielle-Biarrey.

Capuozzo fan de Louis Bielle-Biarrey

« C’est vrai que celui-là aussi est incroyable… Je le connais très peu: il est plus jeune que moi de quatre ans, donc je ne l’ai jamais côtoyé. Je sais qu’à Grenoble, il était identifié comme un joueur à très fort potentiel, très talentueux et rapide, sur lequel le FCG comptait. Il est parti très jeune à l’UBB, cela avait fait un peu de bruit et je me souviens qu’à son départ, tout le monde attendait de voir que cela pouvait donner. On a bien vu… Il a fait taire tout le monde, en franchissant toutes les étapes de manière très impressionnante. Je serais très heureux de le croiser sur la pelouse, à Lyon… », ajoute-t-il.

Articles liés