Dupont - Jalibert : Le gros malaise !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En l'absence de Romain Ntamack, c'est Matthieu Jalibert qui a été choisi pour évoluer au poste d'ouvreur, et ainsi former la charnière avec Antoine Dupont. Cependant, en cours de match contre l'Angleterre, Fabien Galthié a choisi de sortir le Bordelais, remplacé par Nolann Le Garrec qui a récupéré le poste de demi de mêlée, décalant ainsi le capitaine des Bleus à l'ouverture. Un remplacement que Jean-Baptiste Elissalde a du mal à comprendre.

Suspendu pour le Crunch à Twickenham samedi après son rouge reçu contre le Pays de Galles, Romain Ntamack a laissé son poste à l'ouverture à Matthieu Jalibert. Le joueur de l'UBB était en concurrence avec Thomas Ramos pour ce poste, mais le Toulousain a finalement conservé sa place à l'arrière. Un choix qui interpelle Jean-Baptiste Elissalde. L'ancien numéro 9 du XV de France aurait justement privilégié Thomas Ramos aux côtés d'Antoine Dupont. Et surtout, il ne comprend pas le remplacement de Matthieu Jalibert à la 67e par Nolann Le Garrec, qui a poussé le capitaine des Bleus à termine le match au poste d'ouvreur face aux Anglais.

Elissalde ne comprend pas le remplacement de Jalibert

« Je vois encore le verre à moitié plein. Mais dans ce contexte, j’étais persuadé que c’était Thomas Ramos qui jouerait. Par rapport au projet de l’équipe de France, au système, etc. A Bordeaux, Matthieu Jalibert prend beaucoup le jeu à son compte. C’est une fois autour du 9, et après c’est autour de Matthieu. Il est au fond du terrain, c’est lui qui déclenche les contre-attaques, c’est lui qui met par-dessus. C’est beaucoup centré autour du 10. En équipe de France, c’est beaucoup centré autour du 9. Mais il a été très patient, il a joué juste, il n’a pas été trop loin. Il a eu un très bon jeu aux pieds », constate Elissalde dans le podcast de L'EQUIPE "Salon Tactique", avant de poursuivre.

«A l'UBB, c’est beaucoup centré autour du 10»

« Alors oui, il y a cet enchaînement de trois plaquages manqués et de ce ballon récupéré dans les 22 qu’il jette un peu comme une grenade au ‘‘gros’’ qui se présente à côté de lui. Mais je me dis aussi qu’il a un mec de 120kg à côté de lui et c’est pas non plus un parpaing qu’il lui envoie et ce pauvre Auradou fait une manette et ça nous remet sous pression dans les 22. Et peut-être que quand Fabien (Galthié) parle de chaos, il est là le chaos et il est peut-être aussi dans la tête de Fabien et de son staff et ils se disent : ‘‘bon attends, là il a jeté le ballon, on le sort on met Antoine parce qu’ils reviennent forts’’. Voilà, il y a peut-être eu un peu de précipitation. Et ça, je ne l’ai pas compris », ajoute Jean-Baptiste Elissalde.

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