Le 28 juin dernier, au Stade de France, la finale du Top 14 opposait les deux meilleures équipes du championnat de France : l’UBB et le Stade Toulousain. Et contrairement à la rencontre de Coupe d’Europe quelques semaines auparavant, cette fois, ça a tourné en faveur des coéquipiers de Romain Ntamack. Une rencontre suivie d’ailleurs par Patrice Collazo, entraîneur du Racing 92, qui a retourné sa veste pour cette finale.
Entre l’UBB et le Stade Toulousain, la dernière finale du Top 14 a tenu tout le monde en haleine. En effet, le scénario a été exceptionnel et ça s’est finalement joué au bout des prolongations. Et à la fin, une fois n’est pas coutume, c’est Toulouse qui a décroché un nouveau titre de champion de France (39-33). Entraîneur du Racing 92, Patrice Collazo était ‘ailleurs au rendez-vous pour cette finale du Top 14, lui qui n’en a pas l’habitude normalement.
« J’ai fait une exception cette année »
« Je ne regarde plus les finales de Top 14 depuis très longtemps. J’ai fait une exception cette année pour diverses raisons. Je voulais voir celle-ci qui opposait les deux équipes ayant dominé la saison, tant en Top 14 qu’en Champions Cup. On tourne, on vire mais le rugby commencera toujours devant. Vous avez beau avoir les meilleurs systèmes offensifs, les meilleurs trois-quarts, les meilleurs ceci ou cela, le Top 14 est différent de la Coupe d’Europe. Ça n’a rien à voir. Ceux qui gagnent, ce sont ceux qui dominent dans le jeu d’avants. Cette finale n’a fait que me conforter dans mon sentiment », a révélé Patrice Collazo dans un entretien pour Midi Olympique.
Les leçons tirées par Collazo !
L’entraîneur du Racing 92 a ensuite poursuivi : « On a donc besoin de densité. Nous avons eu le départ de Thomas Laclayat, nous l’avons remplacé par Tupou. Ce n’est pas le même profil, mais c’est un joueur qui peut s’adapter au Top 14, qui aura besoin d’un temps d’adaptation. Il peut nous apporter une plus-value. Et puis, nous avons d’autres garçons comme Demba Bamba ou Gia Kharaishvili et des jeunes qui poussent ».