L'année dernière, Antoine Dupont s'est lancé le pari fou de concourir avec l'Equipe de France de rugby à 7 aux Jeux olympiques de Paris 2024. Le capitaine des Bleus a relevé ce défi avec brio puisque la France a triomphé en finale en battant les Fidji. Une victoire mémorable pour tous les Français au Stade de France, un moment fort de ces Jeux olympiques. Un an plus tard, l'émotion est toujours palpable.
En s'intégrant au groupe de rugby à 7 pour aller chercher cette médaille, Antoine Dupont a réalisé une performance incroyable, marquant en plus deux essais lors de la finale. Entre la joie de décrocher l'or, les célébrations et les souvenirs gravés dans la tête, le Français a vécu un moment magique avec ses coéquipiers.
Antoine Dupont, une des grandes images des JO
Parmi les sportifs préférés des Français depuis des années, Antoine Dupont a réussi à mener son équipe vers la victoire. Un succès fou qui restera marquant pour tous les Français. « Un an après, quelles images gardez-vous de ce titre olympique ? Le match, la fin du match, et aussi le retour aux vestiaires. On était parti en sprintant parce qu’on avait à peine 13 minutes pour porter nos vestes pour ensuite recevoir nos médailles. Après, on a fait la photo avec les Fidjiens, la chorégraphie, et un tour de terrain. On a communié avec les gens. Trois quarts d’heure après la fin du match, le stade était encore plein à craquer. C’étaient des moments fous. Puis, ça a été la tornade. Le club France, l’enchaînement des médias, la fête » expliquait-il dans une interview pour Le Parisien, un an après cette victoire.
« Je sentais que c'était pour nous »
Dans ce format de compétition si particulier avec tous les matches qui s'enchaînent en l'espace de deux jours, les Bleus ont tenu bon jusqu'à la finale. « Comment avez-vous vécu la préparation de la finale ? Il y a cette attente de quatre heures après la demie. Psychologiquement, c’est particulier de passer de l’un à l’autre. Malgré ça, je n’ai pas ressenti trop d’émotion, car ça s’enchaîne. Entre une demie et une finale de Coupe du monde de rugby, par exemple, tu as toute la semaine pour passer par tous les états. Là, j’avais un sentiment de sérénité, même si les Fidjiens n’avaient jamais perdu un match aux JO et qu’ils nous avaient battus deux jours avant sans trop de difficultés. Je sentais que c’était pour nous. Physiquement, on était meilleurs qu’eux. Sur la durée, on serait mieux sur la fin du match. Moi, je savais que je serais remplaçant et que je pourrais avoir un rôle décisif » affirme le joueur du Stade toulousain.