«Un truc de fou», c’est la catastrophe sans Antoine Dupont !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Toujours privé d’Antoine Dupont, blessé, le Stade Toulousain a subi une lourde défaite le week-end dernier, à Bayonne (26-40). Face à Bordeaux ce dimanche, les hommes d’Ugo Mola espèrent redresser la barre à domicile. Interrogé avant la rencontre, Matthis Lebel souligne l'urgence de retrouver la solidité défensive habituelle.

Champion en titre, le Stade Toulousain a rendez-vous avec le finaliste de la saison dernière ce dimanche soir. A domicile, face à Bordeaux, les joueurs d’Ugo Mola vont tenter de se relancer après avoir sombré du côté de Bayonne (26-40) la semaine dernière. Interrogé par L’Équipe à la veille du match, Matthis Lebel est revenu sur ce revers, sans Antoine Dupont, toujours blessé.

« Exploser comme ça en fin de match, je ne crois pas que ça nous soit déjà arrivé »

« On s'est liquéfiés en un quart d'heure. C'est un truc de fou. Exploser comme ça en fin de match, je ne crois pas que ça nous soit déjà arrivé. D'habitude, on met un point d'honneur à faire partie des défenses les plus difficiles à passer du Championnat. Prendre plus de 80 points en deux déplacements (44-14 à Montpellier et 40-26 à Bayonne) ne nous ressemble vraiment pas. On n'est pas du tout à l'aise avec ça », confie le joueur du Stade Toulousain, qui souhaite rapidement tourner la page, et ce malgré son essai inscrit durant la défaite.

« Ça m'est donc difficile de tirer du positif d'une défaite »

« Quand tu sors d'une performance collective pareille, c'est dur de se mettre en avant, confie-t-il. J'ai toujours joué au rugby pour prendre du plaisir et gagner. Ça m'est donc difficile de tirer du positif d'une défaite. Cet essai à Bayonne, si je ne l'avais pas marqué, Romain (Ntamack) m'aurait engueulé. Évidemment que ça fait plaisir d'avoir à nouveau les rebonds qui vont bien, parce que ça faisait un petit moment qu'ils m'échappaient ou que les décalages n'arrivaient pas. Mais je ne vais pas commencer à me la raconter maintenant. »