«Je ferme ma g*eule» : Il rêve de retrouver Dupont et Ntamack !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Apparu pour la dernière fois sous le maillot du XV de France en février 2024, Matthis Lebel rêve de retrouver la sélection, où figurent notamment ses coéquipiers en club Antoine Dupont et Romain Ntamack. L'ailier du Stade Toulousain est déterminé à travailler dur pour regagner la confiance du sélectionneur Fabien Galthié.

Le 25 février 2024, Matthis Lebel apparaissait pour la sixième fois sous le maillot du XV de France, à l’occasion de la réception de l’Italie (13-13) au Tournoi des Six Nations. Le joueur du Stade Toulousain ne le savait pas encore, mais il disputait ce jour-là son dernier match avec les Bleus. Depuis cette contre-performance à Villeneuve d'Ascq, Fabien Galthié n’a plus misé sur le coéquipier d’Antoine Dupont et Roman Ntamack à Toulouse.

« Je bosse en espérant que ça puisse revenir »

Interrogé par L’Équipe, l’ailier toulousain n’a pas caché ses ambitions de retrouver les Bleus. « T'es toujours content d'y être. C'est hyper gratifiant pour ton ego de sportif, même si quand t'es 24e sur les matches, t'engranges aussi de la frustration de ne pas jouer. Si je n'ai pas été appelé depuis presque deux ans, c'est parce que des joueurs ont réalisé des performances incroyables, et que d'autres sont venus alimenter le groupe. Je n'ai peut-être pas répondu aux attentes, donc je ferme ma gueule et je bosse en espérant que ça puisse revenir », confie Matthis Lebel.

Matthis Lebel fan de Louis Bielle-Biarrey

S’il venait à retrouver le XV de France, le Toulousain pourrait avoir l’occasion de croiser Louis Bielle-Biarrey, la pépite tricolore de l’UBB pour laquelle il ne tarit pas d’éloges. « Lui, c'est un phénomène. Plus le temps passe, plus il est impressionnant. J'ai eu la chance d'être encore autour de l'équipe de France quand il est arrivé, et j'ai vu tout de suite qu'il avait un truc en plus, souligne le coéquipier d’Antoine Dupont. Déjà, il va plus vite que tout le monde. Quand t'es ailier, en général, tu vas vite, surtout à ce niveau. Mais il y a une différence entre aller vite et aller très, très, très vite. Il a aussi un sacré niveau de rugby. Il est capable de lire les situations, ne s'échappe pas en défense, joue bien les duels aériens... C'est une chance d'avoir un tel joueur dans le Championnat français. »

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