Bien qu'il prépare avec ambition la prochaine saison du Top 14, Christophe Urios n'a toutefois toujours pas oublié la terrible déconvenue du dernier exercice et l'humiliation subie à Brive (3-20) en playoffs du Top 14. Une déroute d'autant plus étonnante qu'elle faisait suite à une très belle victoire à Montpellier. Le coach de Clermont reconnaît qu'il est tombé de haut.
Cette saison encore, le Stade Toulousain et l'UBB seront les grands favoris dans la course au Bouclier de Brennus. Cependant, d'autres clubs veulent se rapprocher et se mêler à la lutte à l'image de l'ASM Clermont qui sort d'une saison en dents de scie. Et pour cause, après avoir arraché la cinquième place en Top 14 grâce à une magnifique victoire à Montpellier (26-13), les Auvergnats se sont écroulés une semaine plus tard à Brive en Playoffs en s'inclinant très lourdement (3-20). Et Christophe Urios a encore du mal à expliquer la métamorphose de son équipe en seulement quelques jours.
Urios n'a pas digéré la déroute contre Brive
« La symbolique est là, évidemment. À Montpellier, pour ce dernier match à haute pression, tu es capable d’aller chercher une grosse performance. Et au moment où il n’y a plus qu’à la confirmer, on n’a pas su le faire. C’est un peu le reflet de notre saison dernière, donc on essaie de travailler là-dessus. Pourquoi on a été aussi irréguliers d’un match à l’autre, pourquoi on a aussi pu être aussi irréguliers dans nos matchs… Comme je vous l’ai dit, ça passe, d’abord, par la relation avec joueurs et les leaders, qu’on a besoin d’améliorer. Aujourd’hui, on est là-dedans, et les Vulcains nous aident en ce sens. Deux, on avait besoin d’améliorer notre partie physique, notamment à travers cette dureté de la préparation. Et trois, on avait besoin de faire évoluer notre rugby aussi. Donc, par rapport au constat et au postulat qu’on a établis, je trouve qu’on a amené des solutions et les joueurs y répondent extrêmement bien pour l’instant », lance-t-il dans une interview accordée au Midi-Olympique avant de poursuivre.
«Je pense que c’est notre semaine qui n’a pas été bonne»
« Je ne saurais pas le dire, parce qu’évidemment, ça fait partie de ces choses… (il marque une pause) Quand on a battu Montpellier, on avait le sentiment d’être satisfait. Et à ce jeu, forcément, quand tu es 100 % satisfait, ce n’est pas toujours évident de rebondir. Je pense aussi que je n’ai pas très bien géré la semaine. On a joué à Montpellier le samedi, on est rentrés très tard, on devait rejouer le vendredi à Bayonne… On a fait venir les joueurs le dimanche matin pour récupérer, parce qu’on voulait préparer le truc le mieux possible. Mais je me demande si au final on ne les a pas surchargés. Au-delà de notre non-match, il était évident qu’on n’était pas frais et en ce sens, je pense que c’est notre semaine qui n’a pas été bonne », ajoute Christophe Urios.