Rugby - XV de France : Les mots forts de Guy Novès sur Bernard Laporte et la FFR...
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Empêtré dans une bataille judiciaire après son départ de la FFR, Guy Novès s’est livré sans concession sur son ressenti après l’audience devant les conseils de prud’hommes.

Un an après son départ du XV de France, le nom de Guy Novès est toujours assimilé à la FFR, mais désormais sur le plan juridique. Licencié par la Fédération française de Rugby en décembre 2017 pour « faute grave » après un match nul contre le Japon (23-23), l’ancien sélectionneur réclamerait aujourd’hui près de 3M€ à son ancien employeur. À l’issue des plaidoiries de son avocat et de celui de la FFR ce jeudi au conseil des Prud'hommes de Toulouse, Guy Novès a avoué souffrir de la situation dans laquelle il se trouve actuellement.

« J’ai toujours eu du respect pour Bernard Laporte. Maintenant ce respect il est un peu loin »

« Cela fait quatorze mois que je vis dans cette souffrance. Je le dis très humblement mais cela fait quatorze mois que je vis avec une bâche sur la tête. Il va encore falloir attendre le mois d’avril (date de la décision, NDLR) et puis ensuite sûrement d’autres échéances. C’est une souffrance sportive et professionnelle. Quand il n’y a aucune raison de se faire écarter on le vit forcément très mal. J’avais entendu que Bernard Laporte devait m’écarter dés son arrivée, puis il a ensuite changé d’avis un peu plus tard. Tout le monde l’a vu. Moi j’ai toujours eu du respect pour Bernard Laporte, en tout cas quand je travaillais avec lui. Maintenant ce respect il est un peu loin », a lâché GuyNovès dans des propos relayés par Le Telegramme.

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