Rugby - Top 14 : Collazo botte en touche concernant le clash entre Boudjellal et Savea !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Alors que Mourad Boudjellal, président du RCT, ne s’est pas montré tendre envers Julian Savea après sa prestation à Agen, Patrice Collazo n’a pas souhaité réagir sur la polémique.

Suite à la défaite du RCToulon à Agen (19-10), Mourad Boudjellal ne s’est pas montré tendre pour évoquer le niveau de son équipe, en visant en particulier un joueur de l’effectif du RCT : JulianSavea. « Je vais demander un test ADN. Ce n’est pas Savea qu’on a recruté, mais "Savéapas". Ils ont dû le changer dans l’avion. Si j’étais lui, je m’excuserais et je rentrerais au pays. Quand on arrive à ce niveau de jeu, il faut s’excuser et partir. Ce n’est peut-être qu’une question d’amour propre », a-t-il notamment lâché sur RMC. Des propos qui ont fait réagir, notamment au sein du club varois, où plusieurs joueurs ont tenu à soutenir le Néo-Zélandais, à l’image de Mathieu Bastareaud. Interrogé à ce sujet en conférence de presse, PatriceCollazo n’a pas souhaité prendre position dans cette affaire.

« Je sais que vous attendez tous une réaction… »

« Je sais que vous attendez tous une réaction car ça fait vendre, ça fait les gros titres, ça fait le buzz, ça fait parler. Aujourd’hui, j’ai un match à préparer et si je considère que Julian Savea peut apporter quelque chose à l’équipe, il sera dans l’équipe. Si je considère qu’il n’est pas compétitif et qu’il ne mérite pas de jouer, je ne le mettrais pas dans l’équipe. Mais je n’ai pas besoin que l’on me dise ce que je dois faire. Encore heureux que ça ne marche pas comme cela quand même », a confié PatriceCollazo dans des propos relayés par Blog-RCT. « Je n’ai pas besoin de faire des déclarations dans les journaux. Je m’enferme avec le joueur entre quatre murs et je lui dis ce que je pense. Quand un joueur ne joue pas, il y a trois possibilités: soit il n’a pas été bon et il sort de l’équipe, soit c’est un choix stratégique soit il est laissé au repos. Il n’y a pas cinquante solutions. Ce n’est pas une déclaration qui va faire qu’un joueur joue ou ne joue pas. Je me base sur des critères sportifs. Soit je décide que Julian ne mérite pas de jouer en raison de son match du week-end dernier et il ne jouera pas. À ce moment-là, c’est au principal intéressé que je m’adresse. Je n’ai pas à expliquer ni à commenter. Chacun a son mode de fonctionnement et sa communication », a-t-il ajouté.

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