Alors que Bernard Laporte et Mohed Altrad sont au centre des critiques, le président de Montpellier répond ouvertement à ses détracteurs.
Après son élection à la tête de la Fédération française, BernardLaporte se retrouve dans l’œil du cyclone. L’homme fort du rugby tricolore est ouvertement accusé de favoritisme à l’égard de Mohed Altrad, président de Montpellier avec qui Laporte est lié contractuellement. Une polémique est donc née, mais dans un entretien accordé dans les colonnes du Midi-Olympique, Altrad contre-attaque.
« Il n’y pas de mensonge »
« J’avais expliqué à votre confrère du JDD que les relations entre Altrad et Laporte datent du début 2016, lorsque Laporte était l’entraîneur du RCT et qu’il avait annoncé qu’il arrêtait avec le RCT. Son profil et son parcours singulier nous intéresseraient alors pour intervenir auprès du Comité exécutif du groupe Altrad. Laporte avait travaillé pour Altrad et il n’y avait pas de contrat. Au mois de juillet 2016, Laporte nous avait même donné son accord pour devenir entraîneur du MHR s’il n’avait pas le bonheur d’être élu à la présidence de la FFR. Est-ce que je comprends que ce mensonge puisse interpeller et renforcer la suspicion autour du conflit d’intérêts ? Il n’y a pas de mensonge, je viens de vous le dire. Qu’est-ce qui posait réellement problème avec ce contrat ? Dans ses termes, il était parfaitement légal. Et Laporte avait, selon les statuts de la FFR, parfaitement le droit de le signer (déclaration Laporte). Donc, ce qui posait problème n’était que de l’ordre de la suspicion : qu’un tel contrat entraîne une relation privilégiée entre Laporte (FFR) et moi-même (MHR) », déclare MohedAltrad.