Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, a annoncé qu’il sera candidat à sa propre élection.
Ce n’est pas vraiment la présidence tranquille. Depuis son intronisation en 2015, Bernard Laporte a entamé plusieurs changements dans le rugby français. Mais son bilan est entaché d’un grand nombre de polémique. Il a été le premier président de la FFR de l’histoire à licencier un sélectionneur, avec Guy Novès, mais a également été accusé de favoritisme envers Mohed Altrad, sponsor principal du XV de France et président de Montpellier. L'état des caisses de la Fédération, qui enregistre un déficit de 5,63M€ cette année, ne vient forcément pas arranger les choses...
« Quand je vois le plébiscite qu'on a eu, ça nous encourage à continuer et à transformer l'essai »
Pourtant, comme les rumeurs le laissait entendre récemment, Bernard Laporte sera candidat à sa propre succession. « J'ai attendu l'assemblée générale de samedi, la dernière précédant l'élection, pour voir ce qu'en pensaient les clubs. Quand je vois le plébiscite qu'on a eu, ça nous encourage, moi et mon équipe, à continuer et à transformer l'essai » a expliqué Laporte, à l’AFP. « Je ne me déclare pas tard. Avec ce que nous avons vécu, il fallait être à la tâche, chez les clubs. La preuve, avec le plan de relance, c'était beaucoup de travail, beaucoup de visioconférences. En plus, j'ai été élu vice-président de World Rugby et là aussi, c'était beaucoup de visios en parallèle. C'est normal mais j'ai préféré rester à la tâche pour accompagner les clubs et me déclarer au dernier moment ». Les élections auront lieu le 3 octobre prochain, avec Florian Grill comme principal adversaire.