Rugby : Dupont tape du poing sur la table
La rédaction

Face au Leinster, le Stade Toulousain a enchaîné les erreurs et les fautes pour rivaliser dans cette demi-finale de Champions Cup. La lourde défaite 41-22 masque toutefois le bon match des coéquipiers d'Antoine Dupont. Mais après avoir pris deux cartons jaunes durant le match, l'opposition était trop dure et Antoine Dupont a eu des mots forts à la fin du match.

Malgré cette défaite, le Stade Toulousain a encore le Top 14 à jouer. Et le leader du XV de France a tout de suite remobilisé son équipe, au micro de France Télévisions après le match : « Soit on baisse la tête et on arrête la saison là, soit on se remobilise et on va chercher quelque chose d’autre. Je crois que tout ce groupe a de l’ambition et a envie de se positionner sur les deux compétitions. Il y en a une qui est terminée mais, je le répète, il en reste une autre. »

« Nous avons été mis sous pression »

A la fin du match, Antoine Dupont a tenté d'analyser cette défaite au micro de France Télévisions : « Je pense que nous avons été mis sous pression collectivement mais je crois aussi que nous avons tout de même réussi à les breaker beaucoup de fois, à casser de nombreux plaquages adverses. Après, le Leinster est une équipe qui se déplace énormément, qui parvient à rattraper les coups sur chaque situation et qui arrive à ne pas prendre d’essai malgré les longues séquences qu’elle encaisse. C’est là que les Leinstermen sont très forts, ils ne prennent pas de points sur beaucoup de leur temps faibles. En face, nous n’avons pas réussi à en faire autant aujourd’hui. Une fois que l’écart est fait au score, qu’il y a plus de vingt points en notre défaveur, c’est toujours plus compliqué de parler de jeu ou de stratégie. »

« Quand il y a quarante points contre soi... »

Antoine Dupont, le capitaine du Stade Toulousain ne voulait pas se cacher derrière l'arbitrage : « Encore une fois, quand on prend deux cartons jaunes, qu’on fait des fautes sur lesquelles on leur donne des points, c’est dur de discuter derrière. Que ce soit de l’arbitrage, de notre jeu ou de notre stratégie sur l’ensemble du match. Quand il y a quarante points contre soi, on ne parle de rien de tout ça. »

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