Polémique après le Mondial, la compagne de Galthié se lâche
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Après la défaite de son équipe en quart de finale de Coupe du monde avec l'Afrique du Sud, Fabien Galthié s'est rendu en Normandie avec sa compagne Helena Noguerra pour profiter de quelques jours de vacances. Sauf que des paparazzis étaient présents sur les lieux et ont diffusé des photos du couple nu. L'actrice belge a fait part de son indignation après la diffusion de ces clichés.

Helena Noguerra et Fabien Galthié pensaient être seuls au monde sur leur plage de Normandie. Ce n'était pas le cas. Des paparazzis ont pris plusieurs photos du couple dans leur plus simple appareil et ont vendu les photos à un magasine people, qui n'a pas hésité les publier. « Ces clichés ont été obtenus sans notre consentement. Nous avons été avertis par des tiers du projet de publication, et nos avocats ont immédiatement demandé au journal Voici de ne pas les publier » ont confié les avocats de Galthié et Noguerra. Mais le journal a refusé de rétropédaler. Une plainte a été déposée.

Helena Noguerra sort du silence

Dans une tribune pour Libération, Noguerra est sortie du silence. « Je ne me résigne pas à rester dans le silence et dans cet état de sidération dans lesquels l’exposition de mon anatomie (et de celle de mon conjoint) en couverture d’un magazine people a provoqué en moi. Des photos qui ont été volées alors que nous étions "seuls au monde", puis publiées sans notre consentement. C’est le 'sans consentement' qui résonne en moi depuis cinq jours. J’avais déjà été piégée par ce journal mais jamais nue. Et cette nudité exposée à tous sans que je sois d’accord me gêne beaucoup » a déclaré l'actrice belge, qui met en avant le principe de consentement dans cette affaire.

Elle pousse un coup de gueule

« A une époque post #MeToo, à une époque où le consentement est enfin un sujet, je m’étonne que cela ne soit pas appliqué à cette presse 'charognarde.' Et de poursuivre : "J’entends aussi : 'Ils l’ont bien cherché', 'C’est une plage publique.' Heu… Non, c’est eux qui nous ont bien cherchés, voire bien traqués. Ou encore : 'C’est la liberté de la presse.' Et la mienne, de liberté à ne pas vouloir être un spectacle permanent, on en parle ? » a-t-elle confié.

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