A 39 ans, Benjamin Urdapilleta est aujourd’hui désormais à la retraite. Ayant fini sa carrière à Clermont, le demi d’ouverture avait débarqué en France du côté d’Oyonnax, étant ainsi à l’époque entraîné par Christophe Urios. Arrivé en 2012 dans l’Ain, Urdapilleta a d’ailleurs quelque peu halluciné face à cette possibilité de signer avec le club alors en Pro D2.
Entre Benjamin Urdapilleta et le rugby, c’est désormais terminé. En effet, l’Argentin a récemment décidé de mettre un terme à sa carrière, lui qui évoluait précédemment à Clermont avec Christophe Urios. Les deux hommes se sont d’ailleurs suivis pendant un moment. En effet, en 2012, Urdapilleta était arrivé en France, rejoignant Oyonnax, étant ainsi à l’époque entraîné par Christophe Urios.
« Mais comment tu as pu voir mon profil, je ne jouais jamais ! »
Dans un entretien accordé à Midi Olympique, Benjamin Urdapilleta est revenu sur son transfert à Oyonnax. L’Argentin a alors livré une anecdote concernant Christophe Urios, confiant : « Comment j’ai atterri à Oyonnax ? C’était le seul club qui voulait de moi ! Mon agent m’a proposé à Christophe (Urios) et je lui ai demandé : "mais comment tu as pu voir mon profil, je ne jouais jamais !" alors il a ri et il avait surtout vu des bouts de matchs avec l’Argentine et l’équipe des Pampas, avant que j’aille aux Harlequins. J’avais eu quelques sélections avec les Pumas à l’époque, je jouais à l’ouverture devant Santiago Fernandez et Christophe avait dû se dire qu’il y avait quelque chose à faire avec mon profil. Et au final, j’ai signé à Oyonnax en même temps que Joe El Abd ».
« Il m’a donné confiance dès le début »
Et c’est donc à Oyonnax qu’une très belle relation est née entre Benjamin Urdapilleta et Christophe Urios. « Il m’a donné confiance dès le début. Je ne sais pas s’il a vu quelque chose quand il m’a vu à l’entraînement, mais d’entrée il m’a donné le numéro 10. Tout est parti de là, notre relation a bien débuté et s’est développée au fil des mois. J’ai joué quasiment tous les matchs, on a été champions de Pro D2 alors qu’on visait juste une qualification en phase finale, c’était incroyable. On a fait des saisons fantastiques en se maintenant en Top 14 et on a même été en barrage en 2014 à Toulouse. En fait, je savais que je pouvais compter sur Christophe et inversement. On parle le même rugby. Il est encore un coach qui reste un peu à l’ancienne, avec des méthodes un peu différentes des autres. Cela m’a plu, j’étais content d’être dans cet environnement et les Olympiades m’ont beaucoup aidé », a fait savoir le désormais retraité.