XV de France : La condition pour le retour d'Antoine Dupont dévoilée
Jean de Teyssière

Le retour d'Antoine Dupont avec le XV de France est une bonne nouvelle dans cette Coupe du monde. Sa fracture contractée face à la Namibie la semaine dernière laissait pourtant présager le pire. Son retour se fera certainement avec un masque, idéalement lors du quart de finale. Si cette protection faciale était considérée comme dangereuse pour les tous les acteurs, un ancien arbitre international, Romain Poite, affirme qu'elle a déjà été utilisée et que Dupont pourra l'utiliser lors de son retour. 

Antoine Dupont a subi une fracture maxillo-zygomatique jeudi dernier face à la Namibie (96-0) et a depuis été opéré. Son retour pourrait s'effectuer dès les quarts de finale et le capitaine de l'équipe de France devra porter un masque de protection. Plusieurs critères seront néanmoins à respecter.

«Le critère essentiel est qu’elles ne mettent pas en péril la sécurité de l’adversaire»

Interrogé par Rugbyrama, l'ancien arbitre international Romain Poite évoque la protection que pourra porter Antoine Dupont lors de son retour et des conditions à respecter : « Dans l’ordre des choses, il faut que le masque qui sera utilisé soit présenté et validé par l’institution, donc la commission médicale de World Rugby. Certaines protections, par le passé, avaient été sujettes à polémique comme celles placées sur les avant-bras. Le critère essentiel est qu’elles ne mettent pas en péril la sécurité de l’adversaire. C’est ce sujet qui avait nourri le débat concernant les lunettes portées par Florian Cazenave : il fallait d’abord prouver qu’il n’y avait aucun risque qu’elles se brisent et donc qu’elles blessent un joueur, celui qui les porte ou un adversaire. Pour le masque, ce sera une étude similaire. »

«C’est devenu une protection comme une autre»

« C’est un système de protection qui a déjà été utilisé, que ce soit seulement sur le nez ou sur la moitié haute du visage, poursuit Romain Poite. C’est une pratique déjà connue et portée, on a une expérience et du recul là-dessus. Une fois le dispositif validé, l’équipe du joueur concerné aura seulement à effectuer son signalement à l’arbitre avant le match. Et ce dernier l’intègre sans forcément en faire une situation d’exception. Au même titre que les crampons et le reste de l’équipement, il est vérifié. Mais puisqu’il a déjà été validé par l’institution, il n’y a pas de raison de plus s’y attarder. C’est devenu une protection comme une autre. »

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