Le 6 octobre prochain, le XV de France aura rendez-vous avec l'Italie pour ce qui sera le dernier match de la poule A. Cette rencontre distribuera également le ticket pour les quarts de finale, si la Nouvelle-Zélande bat l'Italie avant. La Squadra Azzura apparaît comme étant un sérieux outsider et l'ancien international français, Imanol Harinordoquy, appelle à la concentration lors de cette rencontre.
La Coupe du monde de rugby prendra un nouveau tournant à partir des quarts de finale. Les meilleures nations s'affronteront dans des matchs qui promettent de faire des étincelles. Le XV de France à son destin entre ses mains et devra pour cela battre des Italiens qui apparaissent en forme et qui espèrent jouer un mauvais tour au pays hôte. Imanol Harinordoquy pense savoir ce qu'il ne faudra surtout pas faire pour les Bleus, afin d'éviter une terrible désillusion.
Lors des 6 Nations, l'indiscipline française avait failli leur coûter cher
Le dernier match du XV de France face à l'Italie date de février dernier, lors du tournoi des 6 Nations. Les hommes de Fabien Galthié s'étaient difficilement imposés à Rome (29-24), coupables de nombreuses fautes. 18 pénalités avaient été sifflées contre les Bleus, ce qui laissaient dire à Fabien Galthié que « la performance est pour le moins mitigée, elle nous laisse un goût amer. »
EXCLU - XV de France : Dupont «ne fait pas les différences qu’il faisait par le passé» https://t.co/aWfSqnaMGP pic.twitter.com/hQjLc5WJUb
— le10sport (@le10sport) September 21, 2023
«S'inquiéter, non. Une formalité ? Non plus»
Consultant pour le quotidien Midi Olympique, l'ancien joueur du XV de France, Imanol Harinordoquy, évoque le match à venir face à l'Italie et appelle les joueurs et Fabien Galthié à adopter une stratégie différente de celle du tournoi des 6 Nations : « S'inquiéter, non. Une formalité ? Non plus. [...] La sélection italienne progresse. Elle possède des individualités intéressantes, tient le ballon sur de longues séquences et pratique un beau rugby. J’espère qu’on ne leur laissera pas l’initiative… Ça nous avait joué des tours, ce jour-là... À Rome, on avait été sanctionné à 18 reprises par l'arbitre (Matthew Carley)… »