La dernière rencontre entre la France et l’Afrique du Sud a été un match extrêmement physique et tout le monde s’attend à encore plus fort ce dimanche, pour le quart de finale de Coupe du monde. Capitaine des Champions en titre, Siya Kolisi est conscient que les impacts vont être violents, mais ne souhaite pas pour autant tomber dans le piège des excès.
C’est sans aucun doute l’affiche que toute la planète attend. Respectivement deuxième et troisième nation au ranking World Rugby, la France et l’Afrique du Sud vont s’affronter ce dimanche pour une place en demi-finale de la Coupe du monde 2023. Et ça promet d’être assez physique...
Coupe du monde de Rugby : C’est tendu au XV de France ! https://t.co/5ZdMem870N pic.twitter.com/EHVrSW6X0s
— le10sport (@le10sport) October 13, 2023
« La discipline sera primordiale »
La dernière fois que les deux équipes se sont rencontrées c’était à Marseille, le 12 novembre 2022. Le XV de France était sorti vainqueur mais la rencontre, qui a été considéré comme l’une des plus violentes des dernières années, a notamment été émaillée de 5 commotions cérébrales, de 2 cartons rouges et 1 carton jaune. Interrogé sur ce sujet, Siya Kolisi souhaite cette fois se concentrer autre chose. « La discipline sera primordiale. Nous avons l’habitude d’effectuer des plaquages bas, nous travaillons beaucoup sur les hors-jeux ou les pénalités à l’entraînement. L’objectif est qu’il n’y ait pas de mauvaise décision de l’arbitre » a déclaré le capitaine des Springboks.
« Du moment que l’on ne fait rien de mal, tout ira bien »
« On ne peut pas craindre quoi que ce soit, il faut jouer aussi dur que nous le pouvons. Le rugby est parfois brutal » a poursuivi Siya Kolisi. « Notre pack doit être aussi physique que possible pour que les arrières s’expriment. Du moment que l’on ne fait rien de mal, tout ira bien. On ne se cache pas sur ce que nous sommes, on ne va rien faire de différent. C’est comme ça que nous jouons. Le principal sera de le faire pendant 80 minutes dimanche. Contre les Tonga, c’était brutal sur le match entier, contre l’Irlande aussi. Nous sommes préparés, ce ne sera pas différent. Mais la France peut aussi être très physique ».