Présent lors de l’évènement XV de Légende organisé par Canon, Abdelatif Benazzi s’est confié au 10 Sport sur plusieurs sujets importants de cette Coupe du monde. C’est le cas avec la blessure de Romain Ntamack, qui a marqué la préparation du XV de France et qui a été remplacé par Matthieu Jalibert.
On s’attendait à des blessures, mais pas forcément à celle-ci. Chef d’orchestre du XV de France depuis la prise de pouvoir de Fabien Galthié en 2019, Romain Ntamack rate l’un des évènements les plus importants de sa jeune carrière avec la Coupe du monde 2023, organisée en France. Un coup dur pour lui, mais également pour les Bleus, qui ont eu beaucoup moins de certitudes au moment d’entamer ce Mondial.
« Ça fait partie du jeu, mais je pense que ça a resserré le groupe »
« Je suis triste pour lui, parce qu’il pensait faire cette Coupe du monde et surtout la gagner. Malheureusement ça fait partie du sport de haut niveau » nous a confié en exclusivité Abdelatif Benazzi, ancien international français aux 78 sélections et actuel vice-président de la Fédération française de rugby. « Mais la grande qualité de cette équipe c’est que Galthié a impliqué 42 joueurs. Ça fait partie du jeu, mais je pense que ça a resserré le groupe. Le fait d’avoir perdu l’un des leurs, ça leur donne une motivation supplémentaire ».
« Jalibert c’est un style différent mais il est très bon »
C’est désormais Matthieu Jalibert qui porte le 10 du XV de France et il a su être à la hauteur de l’évènement, pour le moment. « C’est un style différent mais il est très bon. Il est à l’origine d’un essai contre les All Black, il est très fort » a expliqué Benazzi, qui rappelle qu’en plus de Jalibert le XV de France peut également compter sur Antoine Hastoy et Thomas Ramos au poste d’ouvreur. « C’est un problème de riches que l’on a ! Quand on a trois joueurs, puisque Ramos peut aussi jouer en 10, c’est un problème de riches. Il faut s’en réjouir ! Moi j’ai connu une période où tu avais trois numéros 10 dans le championnat français et il fallait faire avec ces trois là. Donc aujourd’hui, on ne va pas s’en plaindre ».