Coupe du monde de rugby : Tout ce qu'il faut savoir sur l'Uruguay
Arnaud De Kanel

À l’approche de la Coupe du monde de rugby 2023, Le 10 Sport vous propose une présentation de chacune des 20 équipes qui participeront au tournoi. Quatrième épisode de cette série avec l’un des adversaires du XV de France, l’Uruguay, qui débutera son tournoi le 14 septembre face au XV de France (21h).

L’Uruguay n’a pas été vernie lors du tirage au sort. Les Teros ont hérité du groupe A dans lequel figurent notamment la France et la Nouvelle-Zélande. Autant dire que les chances de sortir de ce groupe sont quasi-nulles pour l’Uruguay qui visera au mieux, la troisième place.

Une cinquième Coupe du monde pour l’Uruguay

Le rugby n’est pas le sport national en Uruguay bien que ce pays reste la seconde référence en la matière en Amérique du Sud derrière l’Argentine. C’est à partir de 1994 que les Teros vont vivre leurs plus belles heures. La nomination de Daniel Herrera à la direction technique permet à l’Uruguay de se qualifier à sa première Coupe du monde en 1999 où elle remportera un match face à l’Espagne. Les Uruguayens vont ensuite se qualifier pour l’édition suivante, en 2003, puis manquer 2007 et 2011 avant de revenir en 2015 et en 2019. Son meilleur résultat au Mondial reste une troisième place de groupe en 1999. La sélection uruguayenne a également remporté deux éditions du Championnat d’Amérique du Sud, en 1981 et 2014, malgré 23 finales perdues. Elle est entrainée par l’Argentin Esteban Meneses depuis 2015. Le rugby uruguayen est en progression puisqu’il reste sur un exploit lors de la Coupe du monde 2019 avec une victoire face aux Fidji. Les Teros viseront au mieux la troisième place de ce groupe A.

L’effectif complet

Le 21 août dernier, Esteban Meneses, le sélectionneur de l’Uruguay, a dévoilé sa liste pour la Coupe du monde. Une liste dans laquelle on retrouve deux joueurs du Top 14.

Piliers :

- Diego Arbelo, 29 ans, 1m90, 114kg

- Matias Benitez, 35 ans, 1m79, 100kg

- Ignacio Peculo, 24 ans, 1m89, 134kg

- Reinaldo Puissi, 24 ans, 1m90, 130kg

- Guillermo Pujadas, 26 ans, 1m80, 99kg

- Mateo Sanguinetti, 31 ans, 1m85, 110kg

Talonneurs :

- Facundo Gattas, 28 ans, 1m84, 120kg

- German Kessler, 29 ans, 1m84, 105kg

Deuxièmes lignes :

- Felipe Aliaga, 23 ans, 1m93, 107kg

- Ignacio Dotti, 29 ans, 1m93, 105kg

- Manuel Leindekar, 26 ans, 2m03, 115kg

- Juan Manuel Rodriguez, 26 ans, 1m91, 112kg

Troisièmes lignes :

- Manuel Ardao, 24 ans, 1m77, 90kg

- Santiago Civetta, 25 ans, 1m84, 110kg

- Carlos Deus, 22 ans, 1m88, 100kg

- Manuel Diana, 27 ans, 1m89, 100kg

Demis de mêlée :

- Santiago Alvarez, 21 ans, 1m83, 85kg

- Santiago Arata, 27 ans, 1m74, 78kg

- Tomas Inciarte, 26 ans, 1m80, 84kg

- Agustin Ormaechea, 32 ans, 1m80, 87kg

Demis d’ouverture :

- Felipe Berchesi, 32 ans, 1m80, 83kg

- Ignacio Facciolo, 22 ans, 1m88, 85kg

Centres :

- Juan Manuel Alonso, 21 ans, 1m85, 103kg

- Felipe Arcos Perez, 23 ans, 1m78, 90kg

- Bautista Basso, 22 ans, 1m84, 85kg

- Nicolas Freitas, 30 ans, 1m80, 90kg

- Andres Vilaseca (capitaine), 32 ans, 1m85, 96kg

Ailiers :

- Baltazar Amaya, 24 ans, 1m84, 85kg

- Lucas Bianchi, 22 ans, 1m90, 95kg

- Éric Dosantos, 28 ans, 1m87, 95kg

Arrières :

- Felipe Etcheverry, 27 ans, 1m78, 75kg

- Gaston Mieres, 33 ans, 1m81, 80kg

- Rodrigo Silva, 30 ans, 1m83, 75kg

Le programme de l’Uruguay

Membre du groupe A, l’Uruguay débutera son parcours face à la France le 14 septembre prochain avant d’enchaîner sur l’Italie, la Namibie et enfin la Nouvelle-Zélande.

- 14 septembre, 21h au Stade Pierre Mauroy (Lille) : France - Uruguay (TF1)

- 20 septembre, 17h45 à l’Allianz Riviera (Nice) : Italie - Uruguay (M6)

- 27 septembre, 17h45 au Groupama Stadium (Lyon) : Uruguay - Namibie (M6)

- 5 octobre, 21h au Groupama Stadium (Lyon) : Nouvelle-Zélande - Uruguay (TF1)

Les forces et les faiblesses de l’Uruguay

L’Uruguay pourra s’appuyer sur une base solide et expérimentée puisque sept joueurs retenus par Esteban Meneses disputeront leur troisième Mondial, tandis qu’il s’agira du deuxième pour onze autres. Comme le veut la tradition, les Uruguayens sont habités par la grinta et ils ne lâcheront rien, même contre le XV de France et les All Blacks qui sont pourtant supérieurs sur le papier.

Comme pour l’Italie par exemple, le manque de profondeur de banc risque de faire défaut aux Teros. Et à la différence des Italiens, ils ne possèdent pas cette individualité capable de faire la différence en un coup d’éclat… Une victoire face à ces mêmes Italiens serait déjà un petit exploit pour l'Uruguay

Articles liés