Coupe du monde de Rugby : Tout ce qu'il faut savoir sur le Chili
Arnaud De Kanel

À l’approche de la Coupe du monde de rugby 2023, Le 10 Sport vous propose une présentation de chacune des 20 équipes qui participeront au tournoi. Vingtième et dernier épisode de cette série avec le Chili qui débutera son tournoi le 10 septembre face au Japon (13h00).

Le Chili va faire un saut dans le grand bain. Les Cóndores vont participer pour la première fois de leur histoire à la Coupe du monde de rugby. Ces deux dernières années n’ont pourtant pas été joyeuses pour la sélection chilienne qui n’a goûté à la victoire que face au Brésil et aux Etats-Unis, deux nations qui ne seront pas de la partie cet automne dans l’hexagone. Pour ce qui est des nations représentées dans cette Coupe du monde, à savoir la Namibie et l’Uruguay, le Chili a chuté. Les Chiliens se sont même inclinés face à l’équipe B de l’Argentine. Autant dire que la tâche s’annonce compliquée pour eux.

Grande première pour le Chili !

Dans un pays où le football domine sans partage, le rugby a dû se frayer un chemin pour se faire une place. L'équipe nationale chilienne, surnommée les Cóndores, a vu le jour au début du XXe siècle, mais ce n'est que dans les années 1970 qu'elle a commencé à prendre de l'ampleur. Le Chili a joué son premier match international en 1970 contre le Brésil, lançant ainsi une aventure rugbystique qui connaîtrait des hauts et des bas. Malgré des ressources limitées et une compétition féroce en Amérique du Sud, les Cóndores ont persévéré, et leur moment de gloire est survenu en 2017 lorsqu'ils ont remporté la Americas Rugby Championship à la surprise générale. Les Chiliens avaient raté la Coupe du monde 2019 au Japon et disputeront donc en France, le premier Mondial de leur histoire. Une découverte grandeur nature pour les Cóndores.

L’effectif complet

Le 16 août dernier, la fédération chilienne de rugby a révélé la liste des 30 joueurs retenus par Pablo Lemoine pour participer à la Coupe du monde. Le sélectionneur uruguayen de cette sélection chilienne a appelé deux joueurs évoluant en France, un en Pro D2, l’autre en Fédérale 2.

Piliers :

- Salvador Lues, 23 ans, 1m79, 118kg

- Esteban Inostroza, 29 ans, 1m85, 136kg

- Inaki Gurruchaga, 27 ans, 1m85, 116kg

- Matias Dittus, 30 ans, 1m82, 128kg

- Javier Carrasco, 26 ans, 1m77, 109kg

Talonneurs :

- Diego Escobar, 23 ans, 1m76, 97kg

- Tomas Dussaillant, 32 ans, 1m76, 100kg

- Augusto Böhme, 26 ans, 1m77, 97kg

Deuxièmes lignes :

- Augusto Sarmiento, 30 ans, 1m94, 110kg

- Santiago Pedrero, 22 ans, 1m93, 111kg

- Pablo Huete, 34 ans, 2m00, 115kg

- Javier Eissmann, 26 ans, 2m00, 114kg

Troisièmes lignes :

- Ignacio Silva, 34 ans, 1m82, 98kg

- Martin Sigren (capitaine), 27 ans, 1m89, 103kg

- Clemente Saavedra, 25 ans, 1m91, 107kg

- Raimundo Martinez, 23 ans, 1m80, 103kg

- Alfonso Escobar, 26 ans, 1m83, 95kg

Demis de mêlée :

- Marcelo Torrealba, 27 ans, 1m70, 82kg

- Lukas Carvallo, 22 ans, 1m80, 82kg

- Benjamin Videla, 22 ans, 1m78, 82kg

Demi d’ouverture :

- Rodrigo Fernandez, 27 ans, 1m82, 85kg

Centres :

- Domingo Saavedra, 25 ans, 1m80, 89kg

- José Ignacio Larenas, 34 ans, 1m82, 92kg

- Matias Garafulic, 23 ans, 1m84, 90kg

- Pablo Casas, 31 ans, 1m88, 95kg

- Inaki Ayarza Saporta, 24 ans, 1m86, 102kg

Ailiers :

- Franco Velarde, 28 ans, 1m85, 96kg

- Nicolas Garafulic, 25 ans, 1m92, 102kg

Arrières :

- Santiago Videla, 25 ans, 1m80, 89kg

- Francisco Urroz, 30 ans, 1m90, 95kg

Le programme du Chili

Membre du groupe D, le Chili débutera son parcours face au Japon le 10 septembre prochain avant d’enchaîner avec les Samoa, l’Angleterre et enfin l’Argentine.

- 10 septembre, 13h00 au Stadium (Toulouse) : Japon - Chili (France 3)


- 16 septembre, 15h00 au Matmut Atlantique (Bordeaux) : Samoa - Chili (M6)

- 23 septembre, 17h45 au Stade Pierre Mauroy (Lille) : Angleterre - Chili (M6)

- 30 septembre, 15h00 à La Beaujoire (Nantes) : Argentine - Chili (M6)

Les forces et les faiblesses du Chili

S’il y a bien une équipe qui jouera sans pression, c’est le Chili. Petit Poucet de la compétition, les Chiliens viennent simplement pour découvrir les joutes du haut niveau. Ils possèdent l’avantage de tous jouer dans le même club, à l’exception de trois joueurs. Pour ce qui est du reste, difficile de leur trouver une force par rapport à ses adversaires.

Et la grande faiblesse du Chili sera forcément ce cruel manque d’expérience au plus haut niveau. Les Chiliens risquent de passer un sale quart d’heure sur les terrains, même s’ils apprécieront après coup la grande chance qu’ils ont eue de participer à ce tournoi.

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