Ce samedi, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud vont se disputer le trophée Webb Ellis sur la pelouse du Stade de France. Une véritable surprise pour les All Blacks, extrêmement critiqués depuis deux ans et annoncés comme la pire sélection néo-zélandaise de l’histoire avant le début de cette Coupe du monde 2023.
La France n’est plus là depuis près de deux semaines, mais la Coupe du monde a continué et ce samedi, livrera son verdict final. Ce sont l’Afrique du Sud, tombeuse notamment du XV de France de Fabien Galthié et la Nouvelle-Zélande, dont le tableau a été plus simple en phase finale, qui vont se disputer la victoire.
Coupe du monde de Rugby : Le XV de France floué par l’arbitrage, il met fin au débat https://t.co/K65PYZHMAE pic.twitter.com/O7tTQ8RSRJ
— le10sport (@le10sport) October 27, 2023
« Il y a beaucoup d'excitation et de passion qui viennent du pays »
En conférence de presse, Ian Foster a lancé les hostilités avec les Springboks, savourant ce moment après avoir été étrillé pendant des longs mois en son pays. « Nous sommes généralement conservateurs, un peu cyniques. On montre notre amour et notre soutien en critiquant, mais ça s'est un peu retourné. Et soudainement, il y a beaucoup d'excitation et de passion qui viennent du pays » a déclaré le sélectionneur des All Blacks, qui pourra venger le XV de France ce samedi en battant l’Afrique du Sud.
« Nous tirons une force des gens que nous représentons, de notre famille, de notre passé »
« Les All Blacks ont toujours une place spéciale dans le cœur des Néo-Zélandais et on reçoit un soutien incroyable » a poursuivit Foster, qui après la Coupe du monde sera remplacé par Scott Robertson, le coach des Crusaders. « Nous tirons une force des gens que nous représentons, de notre famille, de notre passé, de nos critiques, mais quand nous fermons la porte et quand nous nous mettons en cercle, c'est un groupe motivé pour remplir les objectifs que nous nous sommes imposés. Et c'est déjà beaucoup de motivation ».