Coupe du monde de Rugby : Il balance tout sur la polémique des hymnes !
Alexis Brunet

Lors du match d'ouverture de la Coupe du monde de Rugby, une polémique avait éclaté. Celle-ci concernait l'interprétation des hymnes par une chorale d'enfant, qui n'était pas au goût de tout le monde. Le projet a été retravaillé par la suite, et justement l'auteur de ce projet, Mika, est revenu sur les nombreuses critiques.

Samedi, la Coupe du monde de Rugby rendra son verdict. La Nouvelle-Zélande sera opposée à l'Afrique du Sud, pour un choc qui promet. Avant le début du match, nous aurons le droit aux traditionnels hymnes des deux pays. Un moment qui en début de compétition a suscité de nombreux débats, et même la polémique.

Les hymnes chantés par les enfants n'ont pas donné satisfaction

Pour le premier match de la compétition entre la France et la Nouvelle-Zélande, le public du Stade de France et les millions de téléspectateurs avaient eu le droit à une interprétation des hymnes quelque peu originale. Ces derniers étaient interprétés par une chorale d'enfant, et l'effet produit n'était pas fameux. Pour L’Équipe, le chanteur Mika, principal protagoniste de ce projet, est revenu sur cet évènement. « J'étais au stade. J'ai tout vécu en direct. Ce match était fantastique. La seule chose qui n'était pas à la hauteur, c'était les hymnes. Les arrangements ne fonctionnaient pas. J'avais parrainé l'opération, mais je ne m'étais pas investi dans l'artistique, on ne m'avait pas sollicité. »

Mika a dû tout refaire

Face à la polémique naissante, Mika a dû reprendre le projet en main, et tout changer, afin que le rendu soit meilleur. « Les heures qui ont suivi, j'ai reçu énormément de messages sur Instagram, X (ex-Twitter) ou Facebook. J'ai tout lu et j'ai trouvé que contrairement à ce qui se passe parfois, les gens confiaient leurs opinions sans être méchants ou agressifs. Je me suis dit qu'il fallait absolument les écouter. À la demande des équipes de France 2023 et de la ministre des Sports, je suis passé en mode obsessionnel. J'ai appelé toutes mes équipes pour leur dire : « Il faut tout refaire. » Cela aurait été absurde de tout abandonner à ce moment-là. »

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