Coupe du monde de rugby : Jean Dujardin sort du silence face à la polémique
Axel Cornic

La cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Le spectacle présenté au Stade de France avant le choc entre les Bleus et les All Blacks (27-13) a été sévèrement critiqué par la presse mais également par un grand nombre de spectateur et téléspectateurs, poussant Jean Dujardin a prendre la parole ce jeudi.

Vendredi dernier, le XV de France a lancé sa Coupe du monde en infligeant une première défaite historique aux All Blacks en match de poule, mais ce n’est pas ce qui monopolisé les débats. Tout le monde ne parlait que de la cérémonie d’ouverture, pour laquelle le quotidien Libération a notamment eu des mots assez durs parlant d’une « cérémonie qui sent la naphtaline », représentant « une France rance ».

« Je n'aurais jamais pensé que ma participation déclencherait un tel déferlement de commentaires »

Jusque-là silencieux, Jean Dujardin a publié un message via son compte Instagram, pour répondre à cette polémique. « Je tombe à la renverse. Je n'aurais jamais pensé que ma participation à la cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde de Rugby déclencherait un tel déferlement de commentaires, politiques et médiatiques ... » a écrit le maître de cérémonie et co-auteur de cette cérémonie. « On l'a voulue belle, on l'a voulue festive, on s'est amusé à l'imaginer, on s’est investi tous ensemble, bénévoles, artisans, artistes, heureux de la préparer en pensant au plaisir de tous ».

« Le second degré que j’ai toujours aimé manier n’a pas été compris et je le regrette »

« On a voulu célébrer notre pays, notre savoir-faire et l'histoire du rugby. La France "surannée" des années 50 ? C'est justement en 1954 que la France fêtait sa première victoire sur les Néo-Zélandais ! » a poursuivi Jean Dujardin. « "La France Rance" ? Une cérémonie d’ouverture est toujours la présentation au reste du monde du pays où se déroule l’évènement fêté. Nous sommes effectivement aussi le pays du béret, de la gastronomie, de la culture, de l’éducation, n’en déplaise à certains… Le second degré que j’ai toujours aimé manier n’a pas été compris et je le regrette (…) Cette cérémonie n'aurait jamais dû nous opposer mais nous rassembler ».

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