Coupe du monde de Rugby : Attaqué, le XV de France lance les hostilités
Axel Cornic

Les dernières conférences de presse ont donné naissance à un petit ta-o-tac entre les staffs du XV de France et de l’Afrique du Sud. C’est Rassie Erasmus qui a tiré le premier, accusant notamment les Français de simulations... ce qui est évidemment arrivé aux oreilles de William Servat, co-entraineur de la conquête des Bleus.

Le quart de finale a déjà commencé en coulisses. Avant le choc du Stade de France de ce dimanche (21h), l’Afrique du Sud a commencé à préparer le terrain avec Rassie Erasmus, qui semble vouloir commencer à influencer l’arbitrage de Ben O’Keeffe.

« Les Français simulent un peu parfois, ce qui est intelligent et fonctionne manifestement »

En conférence de presse, le directeur du rugby de l’Afrique du Sud a en effet estimé que les joueurs du XV de France « simulent » sur certaines phases de contact. « Ce qu'ils font de bien c'est que lorsqu'ils sont proches d'être plaqués haut, ils le montrent clairement à l'arbitre. Ils simulent un peu parfois, ce qui est intelligent et fonctionne manifestement. Ils sont vraiment malins et bons dans ce domaine » a déclaré Rassie Erasmus, qui avait été suspendu en 2022 après avoir critiqué l’arbitrage lors de la victoire française sur les Sud-africains (30-26).

« Pour être honnête, ce que dit Erasmus m'importe peu »

Forcément, cela n’a pas plu du côté du XV de France et la réponse est arrivée, par le biais de William Servat. « Il n’y a pas grand-chose à dire. Rassie Erasmus est rompu à ces exercices médiatiques » a expliqué le coach de la conquête de l’équipe de France. « On connaît l’intensité et la violence que peuvent mettre les joueurs sud-africains dans une rencontre, je n'ai pas d'interprétation à livrer suite à ces propos. Pour être honnête, ce qu'il dit m'importe peu. L'important, c'est de préparer au mieux nos joueurs aux possibilités d'agression adverse ».

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