L'Afrique du Sud prévient le XV de France, l'annonce choc
Thibault Morlain

Dimanche soir, l'Afrique du Sud affrontera le XV de France en quart de finale de la Coupe du monde de rugby. Une affiche XXL qui annonce un choc entre deux des meilleures nations du moment. Si les Bleus pourront compter sur le retour d'Antoine Dupont, les Springboks ne feront aucun cadeau. Sur la pelouse du Stade de France, l'affrontement physique s'annonce terrible si l'on en croit les propos de Bongi Mbonambi, talonneur sud-africain.

Il risque d'y avoir de la casse lors du match entre le XV de France et l'Afrique du Sud. Mourad Boudjellal expliquait d'ailleurs : « Les Sud-Africains, ce sont des bouchers. Je le dis et je le répète, ce ne sont pas les 15 joueurs qui vont passer. Il y en a qui vont partir directement à l’infirmerie, on aura des blessés importants pour la demi-finale ». Forcément, on peut s'inquiéter pour Antoine Dupont, qui revient tout juste de sa fracture au visage. Alors que le demi de mêlée du XV de France pourrait être ciblé par l'Afrique du Sud, Bongi Mbonambi a fait une annonce qui en dit long sur le combat de dimanche soir au Stade de France.

« Personne ne se retirera »

Talonneur de l'Afrique du Sud, Bongi Mbonambi a répondu à ceux qui décrivent le rugby sud-africain comme violent. Rapporté par Rugbyrama, il a alors lâché une annonce très claire pour le XV de France : « Violent ? C’est la première fois que j’entends ça... On est fiers de notre physicalité et on sait que le pack français aime la confrontation aussi. On va s’exprimer en tant que Sud-Africains, comme on sait le faire. Ça reste un sport de collisions, nous adorerons ça. Personne ne se retirera ».

« On va se concentrer sur l’exécution de notre stratégie »

Toujours à propos de ce choc à venir entre le XV de France et l'Afrique du Sud, Bongi Mbonambi a également confié : « On va se concentrer sur l’exécution de notre stratégie. Il faudra faire abstraction du bruit à l’extérieur pour mettre notre jeu en place et bien communiquer. On sait que la foule sera en grande majorité française mais, à la maison, nous avons 60 millions de Sud-Africains qui nous soutiennent et cherchent du bonheur. Cette responsabilité est un privilège et non un poids. Il faut s’assurer qu’une fois dans le vestiaire, tout le monde est focalisé sur l’objectif. Dès lors, il n’y a plus que les Springboks et l’Afrique du Sud qui comptent ». Rendez-vous maintenant dimanche, 21 heures, sur la pelouse du Stade de France, pour l'explication entre Bleus et Springboks.

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