Christophe Urios, l'humiliation qui ne passe pas
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Christophe Urios s'en va en guerre en ce samedi 17 mai. Totalement surclassé par l'équipe de l'USA Perpignan en début de saison, le coach de l'ASM Clermont a tenté d'éveiller un esprit revanchard chez ses joueurs pour la réception des Catalans au Michelin. L'humiliation n'a pas été digérée. Urios demande réparation.

Au Stade Marcel Michelin, c'est jour de revanche ce samedi. Christophe Urios ne veut rien savoir. Le coach de l'ASM Clermont l'a toujours mauvaise près de 8 mois plus tard. Fin septembre, l'USA Perpignan corrigeait l'équipe auvergnate en terres catalanes sur le score de 33 à 3. Une humiliation qui a hanté Urios au vu de coup de gueule en conférence de presse ce vendredi.

«Je n’ai toujours pas digéré cette défaite. On peut perdre les matchs, mais pas se faire écraser»

A la veille de la réception de l'USAP au Michelin, Christophe Urios a fait une nouvelle piqûre de rappel à ses joueurs après celle du début de semaine privé. « Moi, en tout cas, je m’en rappelle oui, plus que les joueurs même. Parce qu’on a été battus dans tous les secteurs du jeu, notamment sur les rucks. Je n’ai toujours pas digéré cette défaite. On peut perdre les matchs, mais pas se faire écraser comme on s’est fait écraser à Perpignan. Je l’ai rappelé dès le lundi. Et pour ceux qui ont une mémoire visuelle, j’ai montré quelques images. Mais on n’est pas dans de la revanche. Se rappeler, c’est toujours bien, et il est important de montrer qu’on vaut mieux que ce qu’on a fait là-bas, qu’on a un autre visage. Demain, c’est un match déclic ».

«Il faut claquer»

La déroute totale de septembre à Perpignan n'est pas passée chez l'entraîneur clermontois qui a poursuivi son discours de préparation au choc en conférence de presse. Il faut tout simplement « claquer » d'après Christophe Urios. « À tous les niveaux. On sait comment ils vont venir, mais ça ne doit pas nous faire dévier de notre objectif, quoi qu’il se passe sur le terrain. C’est une équipe physique, mais nous aussi. Donc il faut claquer, et ensuite on a envie de faire un rugby qui va nous faire gagner contre Perpignan. On est toujours à 80 % dans nos matchs. Je vais prendre le dernier match contre Lyon. À un moment donné, il y 32-17, et en deux temps trois mouvements, 32-31 ».

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