Christophe Urios change tout, l'annonce choc !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Bien décidé à retrouver les sommets, l’ASM Clermont a changé d'approche pour sa préparation estivales, délaissant même le ballon pendant deux semaines au profit d'un travail physique intense. Christophe Urios a d'ailleurs fait le point sur ce changement drastique, estimant d'ailleurs que cela semble porter ses fruits.

Après trois semaines intensives de préparation en vue de la saison prochaine, les joueurs de Clermont ont eu le droit à une semaine de repos bien méritée. Et pour cause, Christophe Urios révèle la façon dont ils ont travaillé l'aspect physique en délaissant le ballon pendant environ 15 jours. Une méthode radicale que Christophe Urios utilise pour la première fois. Et visiblement, cela ne lui déplait pas.

Christophe Urios change tout !

« C’est vrai qu’on a changé un peu la façon d’aborder la préparation, avec une grosse partie physique dissociée durant les quinze premiers jours. D’ordinaire, j’adorais faire une préparation avec du rugby intégré, mais on a choisi de le faire différemment cette saison. L’idée en filigrane, c’est de gommer notre irrégularité et tu peux la gommer de différentes façons. Et on trouvait que de faire des trucs un peu moins ludiques ou rythmés, et passer par le fait d’être en face à soi-même et un chrono, c’était plutôt cohérent », confie l'entraîneur de l'ASM Clermont auprès du Midi Olympique, avant de poursuivre.

«Je n’ai jamais connu à Clermont une aussi bonne énergie»

« Non, non, surtout pas. C’est juste quand tu fais des choses avec le ballon, c’est moins dur que quand tu les fais sans ballon. On a juste voulu être plus dur par rapport à nos imperfections de l’année dernière. Du coup, nos deux premières semaines ont été très chargées. On a fait du rugby quand même, mais tout ce qui relevait de la haute intensité, c’était sans ballon, contrairement à l’année dernière. Aujourd’hui, tout ce que je peux dire, c’est que je n’ai jamais connu à Clermont une aussi bonne énergie, cet état d’esprit d’aller au bout. Ça, c’est plutôt positif. Sur le rugby aussi, je trouve qu’on avance bien, parce que l’état d’esprit est là. Mais le seul juge de paix, ce sont les matchs, et ce premier rendez-vous à Brive nous donnera quelques indications », ajoute Christophe Urios.

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