Antoine Dupont : La peur à l’origine d’un terrible échec ?
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Samedi, à l’occasion du match entre le Stade Toulousain et le Racing 92, on devrait assister au grand retour à la compétition d’Antoine Dupont. Après de longs mois d’absence, le demi de mêlée semble prêt à rejouer. La question est maintenant de savoir s’il est réellement prêt physiquement… mais aussi mentalement. En effet, si Dupont a peur, ça peut être terrible…

On avait quitté Antoine Dupont en mars dernier sur des images terribles. En effet, le demi de mêlée du XV de France avait dû sortir face à l’Irlande et le verdict avait ensuite été terrible : rupture des ligaments croisés du genou. Obligé de se faire opérer, le joueur du Stade Toulousain a ensuite suivi un long processus de rééducation pour revenir. Et l’heure du retour a sonné pour Dupont qui devrait rejouer ce samedi à l’occasion du match face au Racing 92.

« La première cause d'échec de retour à la compétition… »

On devrait donc revoir Antoine Dupont sur un terrain de rugby et forcément, toutes les caméras seront braquées sur lui. A voir maintenant comment le joueur du Stade Toulousain va se comporter après cette blessure. Forcément, la menace d’une rechute plane et pour Dupont, la peur de se blesser à nouveau pour bien le plomber. « La première cause d'échec de retour à la compétition et de retour au haut niveau, c'est le problème psychologique, c'est-à-dire de l'anxiété, la peur de la rechute, la peur de la nouvelle blessure, la peur du contact. Si on voit que très vite, il refuse l'impact, il refuse le contact, c'est qu'il aura de l’appréhension », a expliqué Jauffrey Parot, docteur spécialiste à la Clinique du genou, pour franceinfo.

« Il y aura forcément de l’appréhension »

« Déjà, se faire opérer du ligament croisé est compliqué, c'est six à neuf mois d’absence, là c'est une récidive, donc ça l'est encore plus. Il y aura forcément de l'appréhension, ça reste un être humain », a de son côté expliqué Dimitri Yachvili. A voir maintenant comment va réagir Antoine Dupont.

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