Antoine Dupont à Paris : Ntamack annonce une folie !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Vainqueur des JO de Paris en août dernier en Rugby à 7, Antoine Dupont avait réussi une performance assez phénoménale, surtout pour un joueur habitué à performer plutôt à XV. D'ailleurs, Romain Ntamack refuse de s'engager sur la même voie que Dupont pour les prochains JO et souligne la prouesse de son partenaire du Stade Toulousain.

Romain Ntamack (25 ans) ne marchera certainement pas sur les traces d’Antoine Dupont en ce qui concerne les Jeux Olympiques et le rugby à 7. Dans une interview à L’Equipe en mars dernier, le demi d'ouverture du Stade Toulousain et du XV de France répondait cash sur la possibilité de disputer les prochains JO de Los Angeles en 2028 en rugby à 7 comme son coéquipier. Mais Ntamack estime que Dupont a réalisé une performance de folie, qu'il ne se sentirait pas forcément capable de reproduire lui-même...

« Antoine l'a fait, tout le monde n'en est pas capable »

« Les JO de 2028 ? Non, parce qu'il faudra passer après l'équipe qui a gagné les JO à Paris. On verra d'ici là, mais non. On a l'impression que c'est facile parce qu'Antoine l'a fait, mais je ne suis pas certain que tout le monde soit capable de faire ça », assure Romain Ntamack, qui exclut donc toute possibilité de disputer les prochains Jeux Olympiques en 2028 à Los Angeles.

« Le jour où on n'aura plus cette flamme... »

Il faut dire que Romain Ntamack aurait du mal à accepter un échec en Rugby à 7, lui qui a déjà bien garni son palmarès : « Au Stade Toulousain, on a un groupe qui a l'habitude d'arriver en phase finale au maximum de son potentiel. Chaque saison, on a la peur et la crainte de voir quelqu'un d'autre soulever les trophées. On sait l'adrénaline que ça procure. En 2022, le fait de voir d'autres équipes gagner à la fin, ça nous a donné des boutons. L'objectif, c'est de gagner tout le temps. On trouve des leviers de motivation où on peut. Ça peut être aussi de devenir la génération du Stade Toulousain qui a le plus gagné. Le jour où on n'aura plus cette flamme, je pense que certains mecs partiront. Là, il n'y a aucune raison d'aller voir ailleurs, ou alors pour de mauvaises raisons », poursuit le demi d'ouverture du XV de France.

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