Affaire Jégou-Auradou : «Des violeurs», la victime balance sur le scandale
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

L'affaire Oscar Jegou-Hugo Auradou a secoué le rugby français. Durant la tournée d'été, les deux joueurs ont partagé une nuit avec Maria, 39 ans, qui les accuse de viol aggravé. Les faits auraient eu lieu le 7 juillet dans une chambre en Argentine. Ce dimanche, elle a pris la parole pour réclamer justice.

La vie a repris son cours pour Hugo Auradou et Oscar Jégou. Mais pour Maria Soledad, âgée de 39 ans, elle s’est arrêtée le 7 juillet dernier. Mère de deux enfants, elle accuse les deux internationaux français de viol aggravé, alors qu’il participaient à une tournée estivale en Argentine. Les faits sont graves et la peine maximale est de 20 ans de prison.

Elle réclame une condamnation

Lors d’un entretien accordé au Parisien, la plaignante a évoqué sa détresse. «Je vais continuer à me battre. Être un exemple pour celles qui ont peur de parler. Beaucoup de femmes me soutiennent et me donnent de la force, surtout en France. Avant, je voulais me cacher. Ce n’est plus le cas, mais je ne veux pas dévoiler mon identité, car je ne me sens pas encore prête à ce que mes enfants sachent la vérité. J’espère désormais que la société condamnera ces joueurs» a-t-elle confié.

«C’est une injustice »

Depuis juillet dernier, sa vie s’apparente à un enfer. « Je suis démoralisée, angoissée. Je souffre d’attaques de panique, je fais des cauchemars toutes les nuits, me réveille en pleurant et criant. Je ne dors plus. Ma vie s’est arrêtée le 7 juillet 2024. Mes deux enfants sont mon seul moteur, l’unique raison pour laquelle je suis encore en vie. Je ne comprends toujours pas comment ces joueurs ont pu être libérés et autorisés à rentrer en France (le 3 septembre). C’est une injustice. Ce sont deux violeurs, deux pommes pourries qui ne devraient plus jamais avoir le droit de jouer au rugby » a-t-elle lâché.

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