Le XV de France gifle l’Angleterre, un joueur hallucine
La rédaction

Un match d'anthologie. Voilà ce que les Bleus ont offert aux spectateurs ce samedi lors du 110ème Crunch contre l'Angleterre. Dans un stade de Twickenham maudit pour les Bleus (le dernier succès remontait à 2005 et une victoire 18-17), les hommes de Fabien Galthié ont été un véritable rouleau compresseur, inscrivant sept essais et faisant subir aux Anglais la plus large défaite de leur histoire à domicile (53-10). Et même sur le terrain, difficile d'y croire pour Thibaud Flament, marqueur du deuxième essai des Bleus à la 26ème minute. 

L'émotion de Fabien Galthié à la fin du match en disait long sur l'incroyable exploit réalisé par le XV de France. Incapables de gagner en Angleterre depuis 2005, les Bleus ont réussi un exploit majuscule et ont surtout envoyé un sacré message aux autres équipes, à l'approche de la Coupe du monde. Car une telle victoire sur le sol anglais face aux vice-champions du monde en titre a de quoi faire craindre. 

« On avait à cœur de faire une belle performance »

Invité dans l'émission Bartoli Time diffusée sur RMC, le deuxième ligne du XV de France Thibaud Flament a évoqué ce match d'anthologie remporté par son équipe : « On s'était donné rendez-vous sur ce match, on avait à coeur de faire une belle performance lors de cette rencontre qui, sur le papier, est compliquée à l'extérieur, avec la statistique de ne pas avoir gagné là-bas depuis 16 ans. C'est pour ça qu'on voulait marquer le coup. Cette semaine, tout le monde était hyper focus. »

« C'était un match magique »

Thibaud Flament poursuit : « C'était un match magique, ça s'est très bien déroulé pour nous dès le début de la rencontre. On a eu un petit passage à vide en début de deuxième mi-temps mais tout s'est quand même bien passé. On a réussi à imposer notre jeu sur l'ensemble du match, c'était un vrai défi pour nous. On était super contents, et le résultat à la fin nous fait rêver. C'est historique d'avoir pu vivre ça et de le partager avec tous les Français. » Une rencontre d'autant plus particulière pour le joueur qui est passé pro chez les Wasps à Londres : « C'était dur de pouvoir imaginer ça un jour, j'étais très ému. pendant la Marseillaise aussi. J'avais visité ce stade quand j'avais 18 ans alors que je faisais mes études en Angleterre, et je rêvais de pouvoir jouer ici. Le faire dans un tel match, dans ce contexte, c'était spécial pour moi. »

Articles liés