« Le sport doit profiter de cette période pour rebondir et se réinventer »
La rédaction

Invités de la 4e étape du Big Tour, le Stade Poitevin Volley Beach et son chargé de développement Nathan Lamirault ont pu venir à la rencontre du public et parler stratégie de reconstruction dans une période où toutes les lignes bougent.

Après une étape à succès sur les terres des Sables-d’Olonne (plus de 500 000 personnes connectées sur la journée !), c’est au tour de la formidable ville de La Rochelle d’accueillir le Big Tour. Une tournée que les équipes de Patrice Bégay, Directeur Exécutif Bpifrance, ont souhaité placer sous le signe de l’audace et de l’inventivité : « L’innovation est un des leviers majeurs dans l’industrie de demain et c’est ce que nous souhaitons montrer aux Français cet été. Ce Big Tour a pour vocation de montrer tous les savoir-faire français, aussi bien industriel que technologique ou de l’innovation. La French Fab, le French Tech, la French Generation, la transition, le climat… Tous réunis sous ce même étendard du Big Tour. Il nous faut créer les emplois de demain par la reconstruction écologique qui réconcilie production et climat. Ce Big Tour est une tournée ambitieuse pour montrer aux Français que tout est possible. On peut entreprendre sa vie, chacun est libre de réaliser ses rêves. Oui, c’est la tournée du renouveau, de la relance, de la reprise ».

« C’est à nous de revoir ce modèle économique »

Qui dit reprise, dit… montée au filet ! Et dans le réseau Excellence, le Stade Poitevin Volley Beach s’y connaît en la matière. Pensionnaire de Ligue A et qualifié pour le Final Four (non disputé en raison des conditions sanitaires), le club entraîné par Brice Donat depuis 2013 était présent sur le Big Tour. Responsable du développement et des partenaires, Nathan Lamirault dresse le même constat que Patrice Bégay et son message gorgé de relance : « Le discours de Bpifrance lors de ce Big Tour est exactement le nôtre. On souhaite dire à tous nos partenaires de profiter de cette période pour rebondir et aller de l’avant. Il faut rester positif, il faut se serrer les coudes. C’est essentiel pour pouvoir avancer. Ma première mission va être de rassurer les partenaires. Sur la partie sanitaire, tout d’abord, car c’est pour certains le cœur des inquiétudes. Ensuite, il faut être à l’écoute. Entendre les besoins et comprendre que les attentes ont changé. A nous de nous adapter ». Comment ? Les réponses fusent et sont déjà au cœur de la stratégie du Stade Poitevin : « Notre budget dépend beaucoup de l’apport des collectivités. C’est à nous de revoir ce modèle économique car si les subventions venaient à baisser, nous savons que la situation deviendrait plus compliquée à gérer. A nous de penser, d’imaginer et de construire un nouveau fonctionnement pour demain. Le sport doit profiter de cette période pour rebondir et se réinventer. Mais il est certain que des efforts financiers devront être faits à court terme. C’est déjà le cas, d’ailleurs. Nous avons quelques joueurs qui sont venus, d’eux-mêmes, nous proposer de baisser leur salaire. C’est une initiative forte, révélatrice d’un état d’esprit. C’est quelque chose de fort, oui… »

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